Après avoir trouvé fade et insipide le livre Acide Sulfurique d’Amélie Nothomb, j’ai retenté l’expérience avec Ni d’Eve ni d’Adam, pioché par hasard dans ses livres. Ni d’Eve ni d’Adam est une autobiographie de la période où elle est retournée au Japon vers les 25 ans et relate à travers ce livre sa relation avec un japonaise pendant 2 ans.
Je l’ai trouvé moins fade que l’autre livre que j’avais lu d’elle. Ensuite même si je n’ai aucune attraction particulaire ou passion pour le Japon, j’ai tout de même trouvé intéressant d’y découvrir quelques infos et culture à propos des japonais. Par contre mon enthousiasme et le côté sympa de cette lecture s’arrêtent là. Car il y a un truc chez Amélie qui me déplait totalement, ce personnage dont j’ai le seul écho à travers ce récit, représente le genre de personne qui m’agasse dans la vrai vie. Sur livraddict, j’ai trouvé un commentaire qui correspond exactement à ce que j’ai pensé durant tout la lecture de ce livre : « par contre la vie d’Amélie Nothomb très peu pour moi plus ca va et plus je la trouve mégalomane et égocentrique dans ses écrits ». Je n’ai certes pas lu beaucoup de livre d’elle, mais j’ai pu ressentir énormément cette mégalomanie et égocentrisme dans ce livre, ce qui me déplaît tant.
Second essaie non concluant malgré quelques passages intéressant (l’un des seuls/rares moments que j’ai aimé fût celui où elle part en montagne seule). Même si le livre se lit facilement d’une traite, son caractère et sa personne, à travers ce livre (qui sait, elle est peut être sympa et intéressante dans la vraie vie) n’est pas le genre que j’apprécie et au contraire que j’évite.
Je ne sais pas trop si je dois le conseiller ou pas. Peut être à ce qui aime le Japon et qui n’y ont jamais mi les pieds, afin d’avoir un regard d’une francophone là bas qui narre quelques anecdotes et moments japonais. Pour les autres, tout dépends si vous pouvez la supporter ou pas.
Helran