Le seul truc bien avec les bouquins d’Amélie Nothomb est qu’ils sont tellement courts donc même si on s’ennuie à mourir, ils sont vite expédier. Ce fut le cas pour les combustibles encore un livre d’elle que j’ai trouvé fade a l’ennuie.
Ici on se retrouve dans une pièce de théâtre très courte ou trois personnes sont dans un même immeuble à survivre au froid et en période de guerre qui fait exploser les bâtiments d’à côté et sauter des morts à la pelle. Seul combustible restant pour se réchauffer étant les livres de la bibliothèque universitaire dans laquelle ils se trouvent. Parmi le trio, il y a le prof de littérature 50naire, son assistant, un jeune adulte et sa copine anorexique. Voil,à je vous est tout dit à leur sujet, on en apprendra rien de plus. Comme d’habitude, ses personnages sont insipides. Leur localisation, on ne sait pas, en tout cas pas en occident. Bref on ne sait rien de rien, ce qui n’aide pas du tout à s’attacher au livre un minimum. Surtout que le comportement et dire de chacun, la fille en premier, m’insupporte au plus haut point, suivi de son copain. Des têtes à claque en puissant. Enfin le prof est le seul personnage intéressant du livre.
L’idée du livre est de savoir s’il faut bruler un livre pour un peu de chaleur, quel livre doit être brulé en premier et selon quel critère ? Car finalement on a tous un point de vue différent sur un auteur/livre et même s’il parait « universel », « à lire absolument », ça ne veut pas dire qu’il plait ou qu’il faille le garder pour se forcer à le lire et relire sur ses dernières heures à côté d’un bon livre, non pas adulé par la presse et les « intellectuels », mais bon aux yeux de la personne qui crève de froid. Alors évidement, n’étant pas attaché au livre en tant qu’objet et n’étant que de la littérature (je ne dis pas que ce n’est pas important mais un roman contre du feu, j’ai vite fait moins choix, les histoires sa peut toujours se réécrire), je les aurais brulée un par un sans scrupule. J’aurais par contre réfléchie à deux fois, s’ils avaient été des livres techniques et scientifiques, car rempli de savoir et connaissance. Face à une guerre, qu’on s’est perdu et dont on connait sa fin, qui tombera lorsqu’il n’y aura plus assez de combustible pour se réchauffer et mourir de froid, je n’aurais surement pas brulé ces encyclopédies.
Voilà où veut nous mener ce livre insipide. Avec au milieu, une certaine relation entre deux personnages, dont je me demande l’utilité, combler les pages blanches pour remplir un quota minimum ?! Au final, on a une sorte de « réflexion » à mener, mais honnêtement, ce n’est absolument pas crédible au vu de la fadeur du livre. Si elle veut faire passer des messages ou réflexions, pourquoi ne se lance-t-elle pas dans les essaies, au moins, elle n’a pas besoin de faire semblant d’avoir une imagination pour ça.
Helran
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