Grace au blog Mes petites idées et leur partenariat avec les éditions Numériklivres (éditeur 100% numérique sans DRM et en multiformats (PDF, EPUB, KINDLE)), j’ai pu lire le l’ebook Erret II de François Bellavance.
Erret II est une nouvelle de SF et plus précisément de space opéra. En fait, j’irais même à dire, space opéra philosophique, le terme n’existe peut-être pas et on peut surement me le reprocher, disons que c’est comme ça que j’ai vu cette nouvelle.
Cette nouvelle, nous plonge dans un univers dirigé par un régime impérial. Paul Karkov qui vient de prendre des vacances après avoir fait du minage, décide de les passer tranquillou, seul sur une planète, sauf que son astronef se retrouve dévié et en orbite sur la planète Erret II, où va l’accueillir un Songeur (race humanoïde) au nom de Hgog Nav et il va lui présenter son projet et Erret II.
A travers cette nouvelle, on suit 3 personnes, Paul Karkov, Hgog Nav et Hélène (une humain androïde) à travers une aventure d’ordre philosophique au sujet de l’humanité et de son passée. Concernant le style, cet ebook ce lie très bien et c’est très fluide. Par contre, hormis le premier et dernier chapitre, j’ai eu l’impression d’avoir un essai plutôt qu’un roman SF (qui souhaite faire passer un message / moral). Je suis d’accord en majorité avec ce qui est dit. J’ai trouvé les dialogues très bien écrit, sans surplus, redite ou longueur. Mais je n’ai pas été transporté dans la partie SF / Roman. L’ensemble manque vraiment de peps. Certes c’est une nouvelle, donc un format court, mais au niveau SF, on a vraiment le stricte minimum syndical en background, comme dit, j’avais plus l’impression de lire un essaie sous forme de dialogue qu’un roman (de sciences fictions).
Extrait :
Hgog prit sa tête entre ses mains.
— Décidément, j’ai du pain sur la planche avec les humains. Enfin, si je me souviens bien de mes cours sur l’humanité, la Terre du vingtième siècle aurait vécu quelque chose de semblable au Millénaire Sombre. La musique populaire a pris le dessus sur toutes les autres. On aurait presque déifié de simples chanteurs. Puis, avec le temps, les auteurs se sont vus imposer des normes si rigides par les commerçants que l’art en est mort, étouffé dans un carcan. Le cinéma et la musique sont devenus les esclaves des entreprises commerciales, et les autres arts ont sombré dans le néant. Pathétique! Mais pathétique seulement pour ceux qui connaissaient davantage que ce que le discours ambiant leur racontait. D’où une grande scission entre deux types de songeurs, disons, pour résumer, entre les plus instruits et les moins instruits. Le fait d’oublier notre passé nous a profondément blessés. Car ce n’est pas normal, pour un humanoïde, songeur, humain ou tout autre.
— Je crois que vous avez mis le doigt sur le problème, fit Karkov soudainement pris d’une terrible migraine.
— Enfin, à une certaine époque, toujours selon nos archives, une majorité des citoyens de Songeia, ne connaissait plus que peu de chose hormis leur propre ville, mis à part des phénomènes actuels globaux comme les modes et les derniers gadgets électroniques. Ils ne savaient rien de leurs ancêtres, mais surtout ils ne connaissaient plus les réflexions complexes ayant poussé ces derniers à questionner leurs contemporains. Ils ne connaissaient même plus la géographie de leur propre monde. Imaginez! Ils sont même redevenus superstitieux.
Erret II est disponible sous plusieurs formats et sans DRM pour 0.99 € sur le site de librairie Immatériel.fr.
Helran
Merci de ton ressenti et de ta participation à ce partenariat.
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