Monster High de Lisi Harrison. Je l’ai choisi pour le challenge ABC 2012 un peu par hasard. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et même malgré ça ce livre est immonde.
J’aurais bien voulu vous résumer le scénario mais comme il n’y en a pas, ce n’est pas possible. Le seul truc à savoir qu’est dans la ville se côtoient les normies (personne normale) et les RADs (les « monstres » comme Frankenstein, Jehyll/Hyde, vampire, loup garou etc). Sauf que les RAD doivent se cacher des normies qui ont peu d’eux.
On suit pas mal de personnage et donc on ne va pas trop en profondeur à leur sujet, mais en fait, vu qu’ils sont tous superficielle à mort et à l’extrême, on n’a pas vraiment besoin de les connaitre plus vu qu’elles/ils n’ont rien de plus à montrer. Quoi qu’il en soit, on a Frankie Stein (une RAD) qui essaye de s’intégrer et se cacher au sein des Normies ou elle va découvrir qu’elle n’est pas la seule.
Le problème de ce livre est que 1- Il ne se passe strictement rien du début jusqu’à la fin (un chouïa d’action à la fin). 2- C’est d’une superficialité si extrême que même si j’avais des mômes je leur interdirais se livre pour éviter qu’ils/elles finissent mal. 3- C’est une vitre pub pour les marques de luxe type Dolce Cabana, Guccy etc. Je n’ai jamais vu autant de marques citées en si peu de page, c’est hallucinant. A ce demander si l’écrivaine à des actions ou est-elle sponsorisée par ces marques ?!
Ce livre est un fléau pour les mômes. Non seulement c’est écrit de manière ultra simpliste, mais en plus hormis les « il est trop beau » « faut se faire belle » « elle a piqué mon mec » « j’ai trop envie de l’embrasser » « trop bien ton t-shirt » et autres futilités du genre, ce livre est d’un niveau d’intelligence proche du zéro absolu. Tout n’est qu’apparence. Alors il y a une Normie au nom de Mélanie qui s’est faite refaire son nez (personne ne lui parlé avant) par son père et depuis c’est aussi devenu un top canon, comme tous les autres des lycées, essaye soit-disamment de prouver qu’il ne faut pas se fier à l’apparence, et franchement ce n’est pas réussi.
C’est donc un livre rempli de superficialité à vomir, le pire du pire en matière de Chick-lit, et d’un niveau intellectuelle pour mou du bulbe congelé dans l’azote liquide. Il est sensé s’adresser à un publique jeune… ils doivent bien être écervelés s’ils aiment ça ! Il n’y a pas un sursaut d’intelligence ou de réflexion que du paraitre, des marques et de la beauté pour espérer attirer et sortir avec les beaux gosses. Livre de merde donc, à jeter, à bruler même ! Ca à l’air d’être l’équivalent « harlequin » mais pour jeunesse, à gerber! C’est dommage, l’idée de retrouver des monstres connus de la littérature était sympa.
Helran
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