J’ai fini mon premier livre de Hard SF avec la Musique du sang de Greg Bear. Pour commencer, ce livre provient en fait d’une nouvelle qui a remporté plusieurs prix et dont l’auteur a décidé d’en faire un romain. Sauf que malheureusement, ce roman est plutôt raté car beaucoup trop de longueur, de brouillon et de personnage/élément qui apparaissent dans l’histoire on ne sait pourquoi et disparaissent sans en savoir plus non plus.
Ceci dit, l’idée du scénario est bien. Virgil Ulam qui travaille sur les bio-chips dans une société, décide de faire ses recherches perso aussi où il va réussir à créer des cellules, leucocytes, intelligentes. Sauf qu’il est mis à la porte et doit détruire tous son travail. Pour éviter de tout perdre, il va s’injecter ces cellules intelligentes dans son corps. De là commence les ennuis.
Donc le problème est qu’il y a pas mal de longueur, ça met du temps à démarrer, la fin est brouillonne, le milieu est sympa mais des passages sont trop longs et semblent là pour combler des trous. Aussi, on a des personnages qui apparaissent et disparaissent de la narration sans savoir pourquoi. Je pense au deux gars qui rencontre la mère de Virgil Ulam. On a le droit à quelque scène inutile avec eux puis on en entend plus parler ?! Aussi, vers le milieu, Suzi, une ado lente (semble-t-il léger retard) fait son apparition et sans spoiler, quelque chose ne peut l’affecter. On apprend que c’est parce qu’elle est différente et qu’il y a une 20aine d’autre personne comme ça. Sauf qu’au final on ne sait absolument pas pourquoi ça ne peut l’affecter, ni qui sont ces gens et où ils sont ?! Enfin il a chapitré son livre dans le mauvais sens en mettant l’anaphase avant la prophase.
C’est sympathiquement écrit, le début et la fin sont remplis de terme de biologie (donc soit vous vous souvenez de vos cours de bio, soit wikipedia est votre ami) et au milieu ça fait du genre film d’anticipation post apocalyptique à deux balles. Je me demande si justement essayer de mettre en roman une nouvelle n’entraine pas quoi qu’il arrive ses problèmes de longueurs et de bouchage de trou. Quoi qu’il arrive, et même si je n’ai pas lu la nouvelle, je vous conseille la nouvelle et non ce livre, qui aurait justement pu aller plus loin dans le délire plus tôt que de nous faire des lenteurs apocalyptiques ennuyeuses sur une bonne partie du livre.
Merci de m’avoir fait économiser quelques précieux euros, comme quoi ce n’est pas parcequ’on gagne des prix que l’ouvrage est bon…
tout est faux !
C’est un peu comme les « saveurs du public » dans l’alimentation, les industriels qui se congratulent entre eux sans que les consommateurs aient vraiment votés sur les plats proposés… Dans quelle société vivons nous