Quand j’ai commencé de lire l’Eglise de Satan d’Arnaud Delalande, je ne savais pas à quoi m’attendre. Une roman historique ou à un thriller contemporain avec des satanistes perpétuant des rituels ?! Et bien sachez que c’est un roman historique basé sur des moments/faits réels.
L’église de Satan, c’est l’histoire des croisades, des chrétiens de l’église catholique romane et leurs inquisitions contre les Cathares, aussi chrétien mais voyant la bible, le christ, dieu et le monde sous un autre aspect. Considéré comme hérétique, ils sont persécutés et tués, parmi des innocents et chrétiens du même type que les croisées, au nom de dieu. Dans ce livre on lit des lettres envoyées entre deux scientifiques, un archéologue et un historien qui déchiffrent les parchemins d’un certain Escrtille. C’est donc l’histoire d’Escartille que l’on suit à travers ce livre, de sa vie de troubadour, à sa conversation en cathare, et tous les horreurs et guerres qu’il a pu vivre au fil de sa vie, fuyant tant qu’il pût l’inquisition et le bûcher.
Ce livre est bien écrit, ceci dit je l’ai trouvé moyen dans l’ensemble. Plus précisément, je ne pouvais lâcher le livre sur certaine partie tellement que j’étais happée par l’histoire, alors que pour d’autres parties, je les ai trouvé ennuyantes et j’ai dû les lire en plusieurs fois. Ceci dit, je dois admettre que ce livre m’en a appris beaucoup sur les cathares et les croisés et leurs inquisitions, bien que l’histoire en elle même soit fictive, le fond religieux est réels. Ceci dit, je trouve dommage qu’il n’y ait pas eu plus de description des lieux. Tout ce passe au alentour de Carcassonne, Toulouse etc, n’y aillant jamais mis les pieds, j’aurais aimé découvrir ces lieux via le livre. Du coup, en lisant ce livre, j’aurais pu me croire en Alsace ou à peu près n’importe où avec de la forêt, des montagnes et des châteaux, si les noms des lieux n’avaient pas été mentionnés.
Enfin, ce livre me concerte dans mon « anti-religionnisme » mais aussi remonte à la surface que chaque religion a eu sa période noir, ses tueries et ses guerres au nom de dieu, chose que beaucoup semble oublier à l’heure actuelle. Au final, ce fût une lecture vraiment intéressante, très prenante par moment, ennuyant par d’autre, mais dans l’ensemble elle vaut le coup d’y jeter un œil à ce qui s’intéresse à l’histoire et aux religions en particulier.
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