Compte-rendu du voyage à Budapest fin août 2014

Du 26 au 31 août 2014, j’étais à Budapest en Hongrie pour un congrès de physiologie où j’avais une présentation orale à faire.

Honnêtement, comme ça, Budapest ou la Hongrie, ne faisait pas partie des villes que je voulais absolument visiter. Je ne dis pas non à aucune ville, mais ce n’était pas une priorité. Mais dans le cadre de mon challenge « je visite toutes les capitales d’Europe », j’ai tout de même été contente d’y aller. Quelle ne fût pas ma surprise en découvrant que j’apprécie beaucoup Budapest.

Au début, lorsque j’ai débarqué dans la ville, j’ai trouvé ça ultra moche, en plus de puer les égouts comme pas possible. C’est toujours mon sentiment, mais je m’y suis faite à l’aspect post-apocalyptique de Budapest (surtout Pest) et ses bâtiments qui tombent en lambeau car ils n’ont jamais été rénovés depuis (enfin je suppute vu leurs états). Bref, c’est moche et ça pue mais qu’est ce que je m’y suis sentie bien (hors le coup du « je me retrouve à l’hosto en urgence).

J’avais prévu un petit programme sympa : grottes à visiter, musée de la pharmacie et celui du l’évolution de la médecine, ainsi que l’hôpital construit dans un bunker. Manque de pot, mon pancréas m’a fait un caca nerveux et s’est enflammé comme un fou, donc au lieu de visiter un vieil hôpital dans un bunker, j’ai visiter un vrai, de nuit avec voyage en ambulance compris. Ceci dit, j’ai tout de même pu visiter la grotte de Palvolgyi, c’est vraiment un truc fascinant à faire. Ca dure environ 1 heure, il y a des escaliers et échelles mais c’est faisable par tous (hors claustrophobique ou personne à mobilité réduite). Il y a un autre chemin à visiter dans cette cave mais, il me semble, que c’est plus sportif et ça dure 3 heures. Voici deux photos, la première me fait penser à un vagin (dégoulinant), la seconde à un colon (pas l’explorateur qui se pose en terre, mais ce dont le trou est l’anus), mais c’est peut être mon esprit pervers qui voit des trucs cheloux, le reste est sur flickr (bon j’ai fait ça à l’arrache, les photos ci-dessous sont en faite des téléchargement de ce que j’ai mis sur twitter, elles sont meilleurs sur flickr, mais rien de ouf non plus).

Cave Palvolgyi Budapest

Cave Palvolgyi Budapest

D’ailleurs en parlant d’anus et de colon, les papiers toilettes de Budapest sont les pires que j’ai pu utiliser, et le pq et moi c’est une longue histoire d’amour. D’ailleurs ça me rappelle le coup des chiottes d’un bar un peu style « lounge », mais c’était le seul qui proposait des cocktails sans alcool et milkshake, parce que lorsque l’on ne boit pas, c’est pas évident de trouver un bar où boire autres choses que du soda. Bref, donc après avoir mangé une pizza dégeue trop salée et bu plusieurs verres, je suis allée aux W.C. Horreur et damnation, j’ai une diarrhée indescriptible qui, à la seconde près, aller se retrouver dans mon pantalon. Bref. Je chie liquide tout en twittant vu que j’avais un accès wifi depuis les chiottes (le progrès). En cours de route la catastrophe commence. Ce sont des toilettes avec détecteurs de mouvement pour la lumière, sauf que l’angle mort, c’est justement le trône et même en gesticulant dans tous les sens, impossible de la rallumer et vu le bazar que j’ai fait, je n’allais pas me lever! Bon, je finis mon affaire à la lueur de mon téléphone et là triple horreurs et damnation. Il n’y avait plus de papier toilette, j’étais dans le noir et pas de réseaux pour appeler à l’aide. J’ai fini par réussir à envoyer un sms à P. dans un sursaut de réseau téléphonique. Il m’a répondue, sauf que j’ai reçu le sms un quart d’heure plus tard. Il a fini par descendre pour venir me libérer. Ouf. Je vais me laver les mains…. il n’y avait plus de savon, pas même dans les chiottes des mecs. Autant vous dire que je suis vite aller à l’hôtel sans tarder. Heureusement, ce n’était pas très loin. Par contre, il semble que la pénurie de PQ et de savon soit un facteur assez commun avec d’autres bars. J’étais à une soirée punk des années 70 au bar Vittula et j’ai du rentrer chez moi pour chier (oui oui, j’avais des problèmes de digestions apparemment).

En parlant d’hôtel, j’avais un super studio-hôtel en centre ville (au niveau de la rue Muzeum ktr) qui s’appelle Central Muzeum Budapest et c’était super. Le studio est grand (avec jaccuzi pour ceux qui kiffent) et propre. Il est insonorisé par rapport au bruit de dehors, mais pas entre chambre, ceci dit, nos voisins n’ont pas fait de bruit pendant que j’y étais (et réciproquement), donc j’ai bien dormi dans un lit confortable. Studio équipé de gazinière (mais sans le four, en même temps, je ne suis pas allée à Budapest pour cuisiner du baeckeoffe), micro-onde, frigo, LAVE LINGE!, bouilloire, etc. Ca vaut vraiment le coup d’y jeter un œil si vous avez prévu d’aller à Budapest prochainement.

Pour en revenir à Budapest, j’ai vraiment aimé flanner dans les rues, c’est rempli de boulangeries-viennoiseries ouvertes jusqu’à pas d’heure pour certaines. Les transports en commun sont les meilleurs que j’ai pu utiliser. Le réseau bus-tram-métro-train est très bien développé, passe très souvent et toute la nuit. Enfin, la vie nocturne est présente, les terrasses remplies les week-ends. Le wifi est présent dans quasi tous les bars/restaurants. Bref, une ville pleine de vie et moderne dans une architecture non rénovée.

boulangerie française budapest

Sinon, en truc sympa à visiter (vu que je n’ai pu faire ce que j’avais de prévu hormis la grotte), le château vaut le détour. Pas vraiment pour le château en lui même (enfin si, pour ce qui kiff), mais pour la vue que l’on a depuis ses hauteurs. On peut contempler Buda et Pest (ainsi voir les différences géologiques et architecturales) ainsi que le Danube. Un truc à faire de jour comme de nuit.

Aussi, j’ai eu l’occasion de manger dans un petit restaurant hongrois. J’ai eu l’impression de me retrouver dans un resto alsacien, vu que j’y ai mangé des spaetzles avec un ragoût de poulet. C’était bon. Mais le resto, le patron et le plat m’ont fait penser à l’Alsace.

Enfin, je n’ai pu faire tout ce que je voulais, mais j’ai bien l’intention d’y retourner pour rattraper ça. Quoi qu’il en soit, les 5 jours à flanner (et shoppinger dans un magasin de jeux de plateau) dans Budapest furent bien sympa.

Voici une photo de BUDA, la partie Buda est assez « montagneuse », contrairement à la partie Pest qui est plate.

BUDA

Deux photos de PEST

Pest Pest

Pour finir, j’ai découvert par un pur hasard, LE BAR MANOWAR. Le vrai nom du bar est Café Montmartre, mais le patron est un gros fan de Manowar (pire qu’une pré ado fan de boysband). Pour preuve, la déco, je vous laisse deviner quel groupe de zik il diffusait:

bar manowar budapest bar manowar budapest bar manowar budapest

Comments

  1. Pour les problème de chiement à Budapest comme ailleurs, il faut savoir se prémunir contre la papicarence en achetant le bien nommé paquet de rouleaux. http://meinamsterdam.nl/pour-se-soulager-1 Contrairement à ce que la marque de rouleaux ouatés peut laisser penser, il est possible de s’en servir aussi quand on fait caca.

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