[Livre] C2H4O2 de Condie Raïs

Grâce à Livraddict et son partenariat avec l’auteur Condie Raïs, j’ai pu lire le recueil de nouvelle C2H4O2 de Condie Raïs. C’est un recueil de 8 nouvelles dont le total fait environ 150 pages.

J’ai un avis assez bizarre sur ce recueil. Contrairement à d’habitude où je suis plus « j’aime » ou « j’aime » ou « oui bof ». Là, c’est plus compliqué que ça. Si je résume, j’ai apprécié 4 nouvelles des 8, mais l’ensemble m’a profondément ennuyée. Les 4 que j’ai aimé, c’est surtout pour leur humour ou idée qui m’a faite bien rire où apprécier l’ensemble de l’histoire. Je n’ai eu aucune affinité pour les autres et ça m’a ennuyé au point de devoir poser le livre, reprendre, sauter des chapitres etc.

En fait, j’adore les idées de l’auteur, j’adore les trames générales, enfin les grandes lignes des histoires (même sur les nouvelles que je n’ai pas aimé) mais sa plume m’endors (même dans les nouvelles que j’ai apprécié) et il y a, je trouve, trop de longueur. C’est le pourquoi de mon avis mitigé. En fait, il faut vraiment aimer le style de l’auteur, je n’accroche pas pour ma part, alors que d’autre oui.

Petit tour rapide des nouvelles. La première, Maneater, je la trouve sympa. C’est l’histoire d’une fille (dont je n’ai pas d’affinité ou feeling, comme la plus part des personnages du recueil) qui découvre qu’elle a un pouvoir bizarre. Tout ce qu’elles touchent ou qui la touchent, meurt dans les heures qui suivent. Au début, elle fait tout pour éviter de tuer des gens, jusqu’à un jour, elle commence à s’en servir.

Ensuite, il y a une succession de deux nouvelles qui sont liées. Pars vite mais ne reviens pas trop tard, m’a faite rire, vraiment. C’est une sorte de moquerie de la littérature sentimentale (type Harlequin) et des auteurs best-sellers qui pondent un livre par an et comme par hasard à la rentrée littéraire seulement. On devine très vite quels sont les auteurs visés. D’ailleurs le personnage principal s’appelle Marc Mussaut (j’en dis pas plus). En fait, ce qui m’a fait le plus rire, ce sont les tentatives d’écriture de Marc, ça part à chaque fois en couille et c’est justement énorme. Et c’est suivi par la nouvelle Harcèlement, qui est sympa aussi, à propos d’un patron qui offre des livres « de merde » à son employée. Sauf qu’elle adore lire et d’ailleurs elle est calée en littérature, contrairement à son boss qui n’y connait rien et ne lit/aime que les best-sellers torchons. Vint le moment où elle se venge.

A partir de maintenant et sauf la dernière nouvelle, je n’ai pas du tout aimé celles qui suivent. Eloge de John Wayne, je n’aime pas John Wayne, ni les westerns (enfin rarement), donc forcément sont éloge, qu’elle soit véritable ou parodie dans ce recueil, m’a vraiment pas attirée. La petite fille qui n’aimait pas Noël, est une nouvelle sur une petite fille donc, et sa relation avec ses parents alcooliques et son papy. Décadences, c’est l’histoire d’un couple qui engage un gigolo, sauf que la fille du couple, 14 ans, part en couille avec son copain junky (sexe, drogue et rock’n’roll) et le couple souhaiterait que le gigolo en discute avec la fille. Prospérine la louve, c’est l’histoire d’une femme, qui est enceinte d’un enfant qu’elle a conçue avec un soldat allemand, à savoir un ennemi (période de la seconde guerre mondiale), elle est du coup rejeté par sa famille, ses voisins et toute la ville ; humiliation publique et ils n’y vont pas de main morte. Elle part du village et fini par revenir plus tard, histoire de finir quelques petits trucs (pareil, elle ne va pas y aller de main morte non plus). Comme ce précédemment, c’est dommage que le style m’a endormie et que j’ai dû lutter pour en venir à bout, car les idées sont bonnes.

Enfin, j’ai trouvé sympa la dernière nouvelle, Métaphysique des mails. C’est en fait une discussion par email entre deux collègues du département de philosophie à propos de Kante. Au départ, ça comme bien, c’est courtois et ça fini par partir en couille.

[Livre] Le père noël est mort de Nolween Eawy

Je me suis mise un peu par hasard à la lecture de Le père noël est mort de Nolween Eawy, qui est un recueil de nouvelle horreur/fantastique. Punaise, qu’est-ce que j’ai aimée ! Alors c’est sure, il ne faut pas le mettre entre toutes les mains et encore moins aux enfants, car horreur et écartèlement de la magie de noël sont aux programmes.

En fait, ce recueil (d’environ 50 pages) sur le thème de Noël est écrit pour montrer que finalement l’esprit de Noël, il n’existe plus. Nous sommes tombés dans un Noël commercial où l’ambiance familiale n’est finalement qu’hypocrisie et que les enfants ne veulent que des gros cadeaux chers. C’est que ce nous dit l’auteur à la fin du recueil et d’ailleurs on le sent très bien dans le livre. Mais j’y ai vu autre chose. J’y ai aussi vu, cette hypocrisie qui dit que les enfants doivent être sages quoi qu’il arrive, même lors des pires atrocités (viol, violence, brutalité…), car sans quoi, ils n’auront pas leur joué durant ce jour magique de paix, d’amour et de joie… hypocrisie et faux cul.

La première nouvelle est Réveillon dans un autre monde. On se retrouve au milieu d’une famille de brebis qui attendent l’arrivée du loup-noël. Le loup-noël, d’après la mère (une biquette donc) du personnage principal. Sauf que mami Hilda ne cesse de lui répéter qu’il est méchant. C’est finalement de l’anthropomorphisme où l’on découvre un drame, pire encore, celle qui sait se tais !

Un Noël acidulé est ma nouvelle préférée, je la trouve génialement bien écrite. C’est une mise en scène de l’hypocrisie familiale qui se réuni en ce réveillon de Noël (du moins je l’ai vu comme ça), autour d’un buffet sanglant et le tout écrit avec le chant lexical de la gourmandise. Elle est vraiment excellemment bien écrite et décrit à la perfection ces repas de familles faux-culs. J’ai ultra adoré ce rituel morbide que s’adonne fille pour attirer le père Noël. Voici un extrait :

« Réunis à table, ils rient, s’embrassent et s’entremêlent. Un monde d’illusions et de mensonges au goût de pomme d’amour gangrénée par les vers. Leurs bavardages au coulis de fraises ne sont que sauce béchamel et fromage puant. Ils se méprisent sans se l’avouer. La rancœur les ronge. Ils s’étouffent dans une façade de bonbons acidulés. Il faut s’aimer, c’est Noël.

Maman garde un sourire dragée. Elle veut voir les entrailles de Tante Etty à la place de la dinde de Noël fourrée au miel. Cette femme à la peau meringue réussie tout ce que maman rate dans vie. Elle est son démon de minuit, son miroir aux alouettes.

Papa sait que tonton Charlie fait miauler maman comme un chat qui lape son lait chaud. Ils font des choses sales quand papa a le dos tourné. Il doit avoir des yeux dans le dos, car il n’est pas dupe. Ils se dévisagent en espérant que l’autre soit le premier à passer sous les rails d’un train de chocolat amer.

Cousine Camille pleure. Elle n’aime pas sa robe en pâte d’amande. Ses caprices et espiègleries ont raison de la patience de sa mère. Tante Agathe se met à hurler en crachant à tout va des morceaux de gâteau à la cerise. »

Précious et le miracle de Noël m’a fait encore plus comprendre pourquoi je n’aime pas Noël. Outre le fait que je ne fête pas Noël, j’en ai rien à branler, les fêtes chrétiennes c’est très peu pour moi (étant anti-religions) et en plus je n’attends pas Noël pour offrir des cadeaux ! Mais finalement, il y a pas que ça qui me dégoûte dans Noël, et cette nouvelle (en plus de Un Noël Acidulé) décrit bien le fond de ma pensée !

On se retrouve donc au côté de Précious, qui joue le « père Noël » et décide d’offrir des cadeaux empoisonnés, pas aux enfants mais aux adultes qui sous prétexte de la magie de Noël, cautionnent les pires atrocités. Quelle belle illusion, Noël !

D’ailleurs un extrait vaut mieux qu’un long discours.

« J’entends les cloches de la messe de minuit. Quelques chants et louanges s’évaporent dans la brume hivernale. Je me demande quel petit garçon va regretter sa rencontre avec monseigneur Jean. Sûrement Joselin. Monseigneur Jean le regarde étrangement ces derniers temps. Madame Myrtel, lui offrira son unique enfant sur un plateau en échange d’une promesse au paradis. Le chemin vers le paradis est jonché d’épreuves, seule la foi vous guidera. C’est son sermon habituel pour les endormir dans la docilité.

Je me demande ce qu’en penserait le père Noël de tout cela. Si quelqu’un avait pensé à le créer. Ce crétin de Dieu a mis sept jours pour créer l’univers. Sept jours de miracles inutiles et d’erreurs sur ses créations. Pas un papa Noël pour les petits enfants à l’horizon. Juste des sorcières, des loups déguisés en angelot, des pédophiles en soutanes, des diablotins en culottes courtes.

Qu’importe, Noël a toujours eu lieu. Nous endormir sous les vapeurs d’illusions. Un monde d’Alice aux pays des merveilles, l’espace d’une nuit. Rendre les petits enfants sages et dociles toute l’année. Tu verras, si tu es sage et tu fais ce que les adultes te demandent, tu auras plein de cadeaux de toutes les couleurs. Alors, on se laisse violer, battre, humilier, punir au cachot. Le père Noël nous récompensera, c’est certain. Pas de rébellion et plein de joujoux. »

Enfin, ce recueil se termine avec Le père Noël et le musée des illusions, qui termine la nouvelle précédente et clos ce recueil. Une nouvelle bien plus courte que les précédentes où l’on découvre un Père Noël morose, qui ne croit plus aux enfants.

Au final, s’il y a un recueil de nouvelle à lire pour ces fêtes de fin d’année (même à n’importe qu’elle moment) c’est Le père Noël est mort de Nolween Eawy ! Sa plume est à la fois grinçante et génialissime. J’ai lu d’une traite ce recueil sur l’univers et l’esprit de Noël vu par l’auteur. Ne vous privez surtout pas de ces 50 pages (4 nouvelles, toutes aussi bonnes les unes que les autres) sur la réalité de Noël. D’ailleurs, l’ebook est disponible sous différents formats (epub, kindle etc) et sans DRM pour 1,49euros !

[Livre] Le père Noël est une ordure de Josiane Balasko

Il me semble avoir vu le film ou pièce de théâtre, Le père Noël est une ordure de Josiane Balasko. Du coup, j’en ai profité pour lire la pièce de théâtre et à l’occasion de la regarder.

Je n’ai pas pour habitude de lire des pièces de théâtre, mais j’en ai quelque une en stock que je lirais prochainement, et Le père Noël est une ordure en fait parti. Je ne suis donc pas très habitué à ce format, mais en fait je m’y suis très vite faite. Puis c’est finalement sympa d’avoir des informations minimalistes sur la scène et ce qui s’y passe, ça m’a permis d’imaginer et de mettre en scène moi-même la pièce, c’est finalement pas mal pour le côté imaginatif.

Sinon, ça se passe le soir de Noël, à la permanence de Détresse-Amitié où Mortez et Thérése répondent aux appels de désespérés. Qu’en retrouve, en plus de Thérése et Mortez, des personnages, un peu sorti de nulle part (un travesti malheureux, une idiote enceinte, le voisin yougoslave et le père Noël) s’invite à la permanence ! Quiproquos et malentendus seront présents au réveillon.

C’est une pièce vraiment très drôle avec de bonnes répliques bien culte « Je t’encule Thérèse, je te prends, je te retourne contre le mur, je te baise par tous les trous, je te défonce, tu me suces… ». C’est une sorte de succession de tragi-comédie qui m’a bien faite rire. Comme quoi, on peut rire des dépressifs et des suicidaires. Par contre, le milieu de la pièce m’a tout de même ennuyée. Lorsque Félix essaye de prendre en otage tout le monde. Toute cette partie ne m’a pas vraiment faite rire, hormis deux, trois comiques de situation. J’ai donc vraiment adoré tout le début et toute la fin. Quoi qu’il en soit, ce fût une lecture bien sympathique et rapide (108 pages) et je compte bien (re)voir la pièce de théâtre !

[Livre] La princesse au dragon de Marion Zimmer Bradley

Je voulais me faire une petite lecture sympa vite fait, alors j’ai lu La princesse au dragon de Marion Zimmer Bradley, c’était vite fait, mais moins sympa que prévu.

C’est un livre jeunesse fantaisie qui s’adresse plus au jeune qu’au ado et plus.

Je vous fait un petit copier/coller du synopsis, bien que je n’ai pas pour habitude de le faire.

« Un conte inédit signé Marion Zimmer Bradley : princesses, magiciens, sorts et dragons.rnMagicienne depuis des temps immémoriaux, Lythande a un secret : elle est une femme, mais aucun homme ne doit le savoir, sans quoi elle perd tous ses pouvoirs. Lythande est appelée au château par le seigneur Tashgan à l’occasion de ses noces. Il la désigne comme son champion pour une joute magique qui doit être le clou des festivités. Au château, elle retrouve son amie Eirthe, la fabricante de chandelles, accompagnée de ses salamandres. C’est grâce au don magique de cette dernière pour la sculpture de figurines de cire qu’elles découvrent anguille sous roche : la princesse Velours, superbe promise de Tashgan, ne montre pas son vrai visage ; quant à sa femme de compagnie, dame Mirwen, sa réelle apparence est celle d’une immonde araignée ! L’arrivée d’une nouvelle magicienne, dame Beauté, superbe créature mais en réalité dragon-garou, va achever de compliquer la situation : décidément, les noces de Tashgan risquent bien d’être mémorables… Ecrit en 1997 à destination de la jeunesse, ce conte fantastique aux accents féministes ravira aussi bien les grands que les petits. »

Sur l’histoire et le scénario, je me suis plutôt bien ennuyée. Même si globalement j’aime bien le personnage de Lythante, Eirthe et ses salamandres et Beauté. Globalement, car en fait, ils m’ont plutôt fait ni chaud ni froid, j’avais juste une sorte de sympathie pour elles.

Bon, par contre, la morale et le côté féministe, je ne l’ai pas vu, ou alors je ne l’ai pas comprise correctement. En fait, il y a une sorte de moral « la beauté intérieure c’est mieux que la beauté extérieure », jusque-là OK. Sauf que la fin ne va pas vraiment dans ce sens, bien au contraire.

Attention spoile ! Donc à la fin le Prince découvre le vrai visage de sa future mariée. Il la trouve laide et veut revoir la beauté d’avant. On apprend qu’en fait, il est ultra superficiel et que le seul but de la princesse est de se marié et de faire des enfants/descendants. La princesse, tout en sachant que le prince ne l’aime pas et en a rien à foudre d’elle, car tout ce qu’il veut s’est une nana belle pour faire des mômes, elle va tout de même accepter ça, en masquant son vrai physique par la magie et espérer qu’un jour, il l’aimera. Ah bah bravo, ça c’est de la morale féministe, accepter de jouer les pouf quoi qu’il arrive et surtout après d’un type superficiel qui ne l’aime pas, donc en gros préférer être belle et pondre que de refuser le mariage (toujours possible) pour aller vivre et faire autre chose de bien plus intéressant etc. Bref, je trouve cette fin de livre totalement à l’encontre de la morale voulue.

Au final, je me suis ennuyée, heureusement qu’il faisait que 104 pages, que je n’ai même pas lu en une traite, c’est dire.

[Livre] A comme Association, tome 2 : Les limites obscures de la magie de Pierre Bottero

Après avoir plus qu’adoré, véritable coup de cœur, le premier tome de A comme Association écrit par Erik L’Homme, je me suis lancée dans le tome 2 : Les limites obscures de la magie écrit par Pierre Bottero. Sauf que je n’ai pas du tout aimé.

Au départ, je pensais que c’était à cause du style. Sauf qu’en fait, ce n’est pas vraiment le style, bien que je ne raffole pas du sien, mais c’est Ombe, le personnage principal de ce livre, que je ne peux pas blairer. Sachant que la narration est à la 1ère personne du singulier, on est donc plongé dans ses pensées et comme elle m’énerve, forcément le style ne passe pas.

Donc niveau scénario, on suit Ombe, un membre de l’association qui vient d’avoir 18 ans et elle est affectée à sa première mission contre des gobelins. Elle manque de discrétion (très important pour l’Association) et se retrouve envoyée dans une autre mission à la campagne.

Donc voilà, comme dit plus haut, mon problème principal, c’est que je déteste Ombe, je ne peux pas la piffer, elle m’ennuie, elle me soule, j’ai envie de lui foutre des baffes à chaque fois qu’elle ouvre la bouche. C’est vraiment énervant, du coup, j’ai failli stopper ma lecture et pourtant le livre n’est pas très long (187 pages). Aucune affinité avec le personnage principal ça n’aide pas du tout. Surtout que les personnages secondaires sont aux abonnés absents, insipide ou fade. En fait, j’ai juste apprécié le troll dans cette histoire. D’ailleurs en parlant de l’histoire, je l’ai trouvé plutôt banal et même ennuyeuse par moment, ce qui n’aurait pas forcément été dérangeant si j’avais pu piffer Ombe.

Au final, ma répulsion totale de Ombe et son caractère m’a fait détester se livre.

[Livre] Délivre-moi de Jasper Fforde

J’avais déjà plus qu’adoré le premier livre des aventures de Thursday Next, à savoir, l’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde et bien j’ai tout autant adoré Délivrez-moi, le second opus.

On reprend la même ambiance SF tarabiscoté drôle et loufoque, dans laquelle on retrouve une Thusday Next, une OpSpec littéraire, aussi génial et drôle que dans le premier opus. Cette fois, son mari Landen a été éradiqué par Goliath, qui en échange veut qu’elle libère le criminel qu’elle a enfermé dans Le corbeau de Poe. Sauf que malheureusement, elle est la seule à se souvenir de Landen, mais qu’il n’y a plus de portail pour se rendre dans les livres. Heureusement, la jurifiction, dont elle va faire partie, est là.

Comme dit, on retrouve la même ambiance, le même humour et beaucoup de personnage comme Thurday Next donc, ses collègues, Landen, son oncle qui est excellent et évidement, des nouveaux font leur apparition notamment à Miss Haevisham, forte en caractère et qui déteste les hommes, elle me fait bien délirer d’ailleurs.

L’auteur a l’air d’aller encore plus loin dans le délire humoriste, du moins c’est l’impression que j’ai eu. Entre les jeux de mot (je lis la version VF et non VO) comme les personnages Maird Hass ou Sassan Leroussi, le comique de situation et l’humour à de balle, c’est vraiment l’éclate à lire avec un énorme sourire aux lèvres tout le long.

Sans oublier l’adorable dodo de Thursday Next, mais ce n’est pas tout, car dans ce second opus, on aura le droit au Mammouth et même aux Néanderthaliens parmi la pollution d’homo sapiens. Oui, je vous avais prévenue, c’est totalement loufoque voir même tiré par les cheveux sur certain moment. Mais quelque part, le scénario du livre reste « logique » et intéressant et s’est une bonne suite de L’affaire Jane Eyre. Puis la fin, donne vraiment en vie découvrir Le Puits des histoires perdues, 3ème livre de la saga Thursday Next.

Bref, un livre ou plutôt une saga que je vous recommande énormément ! Vraiment, c’est énormément génial.

[BD] Museum de Fernando de Felipe

Je ne lis pas souvent des BD et pourtant je devrais vu que j’aime bien ça. D’ailleurs je viens de lire Museum, une excellente BD de Fernando de Felipe.

Museum nous embarque dans une visite guidée du musée du collectionneur compulsif. Chaque objet est lié à une histoire macabre et morbide d’un collectionneur compulsif.

J’ai adoré à la fois l’idée, les histoires de chacun des objets qu’ils nous présentent, j’ai plus qu’adoré le final et même la façon de dessiner de Fernando de Felipe, je la trouve excellent. C’est une BD truffé d’humour noire et de macabre comme je les aime. C’est glauque et la façon de dessiner les personnages l’amplifie encore plus. C’est vraiment une belle réussite et je compte bien aller voir ce que l’auteur à faire d’autre. En conclusion, une BD originale, glauque, à l’humour noir, macabre horrifique et au coup de crayon que j’adore et qui accentue le côté macabre de la BD.

N’étant pas du tout spécialiste en terme de dessin et même de BD, voici une planche, pour vous en faire une idée.

[Livre] La pierre et le sabre d’Eiji Yoshikawa

Je viens enfin de finir un gros pavé qui fait 856 pages, mais j’ai eu l’impression d’en lire 1200 pages. Gros pavé mais excellent livre qu’est La pierre et le sabre d’Eiji Yoshikawa.

La pierre et le sabre est un roman qui retrace la vie de Miyamoto Mushashi, jeune samouraï qu’il part à la guerre, pour ensuite se décider à suivre la voie de l’épée et l’art du sabre, en autodidacte. Il part ainsi affronter les maîtres de différentes écoles au japon pour apprendre des techniques et surtout développer la sienne. La pierre et le sabre est le premier tome, le second s’appelle La parfaite lumière.

En lisant se livre, je ne savais pas qu’il était tiré d’un personnage qui a bien existé et qui est un illustre samouraï au Japon (1584-1645), il a créé son propre style de combat à l’aide de deux épées, une longue et une courte, ainsi que de son école. Oui j’en ai profité pour jeter un petit coup d’œil sur Wikipédia et en découvrir plus à son sujet. La pierre et le sabre en reste un roman et donc une fiction mais il utilise ce personnage réel et certains évènements qui ont réellement existé dans sa quête d’homme d’épée.

En replaçant le contexte et l’époque, il est évident que pour moi, certaines attitudes sont archaïques dans ce livre. Je ne parle même des « honneurs à la famille » et autre « avoir le nom de… » etc, ça me pisse par le cul. Mais ça n’empêche pas ce livre est bien écrit et il est très prenant. J’ai vraiment adoré partir à l’aventure au côté de Mushashi, de voir ses combats, sa discipline, ses voyages, ses sentiments et son changement au fil des ans et des leçons apprises. Ça a beau être un livre volumineux, je ne me suis pas ennuyée et aussi j’ai pu en apprendre un peu plus sur le japon (dont je ne connais que dalle), et dans ce cas, son histoire à l’époque des samouraïs. Ceci dit, c’est un roman d’aventure où Mushashi croisent beaucoup de personnage, dont plusieurs qui sont recroisés plus tard dans l’aventure et sachant que je ne suis pas du tout habitué aux noms Japonais, je me suis un peu perdue avec certain des personnes à essayer de me rappeler qui ils étaient, quels rôles ils ont eu et surtout si je ne les confondais pas avec d’autre. C’est donc le seul bémol que je trouve à ce livre et encore, il est du à ma non familiarité avec ces noms propres japonais. Pour le reste, je vous conseille vraiment ce livre d’aventure de samouraï, il est vraiment bien, intéressant et palpitant.

[Livre] Toison d’Or de Patrick Delperdange

Grâce aux éditions Onlit, j’ai pu lire ma première nouvelle érotique, Toison d’Or de Patrick Delperdange. J’avais déjà lu Mirador de cet auteur, un polar que j’avais apprécié. Quand est-il de Toison d’or ?

Avant de donner mon avis, je vous rappelle que c’est une nouvelle érotique, donc forcément, elles comportent des scènes érotiques et le vocabulaire qui va avec. Du coup, ce livre ne vous plaira pas si vous êtes très fermés d’esprit ou si vous êtes hermétiques et récalcitrant à tout ce qui touche au sexe. Pour les curieux, les habitués des lectures érotiques ou bien ce qui n’ont jamais pensé à en lire mais qui sont ouverts d’esprit, ce livre peut potentiellement vous plaire.

Toison d’or est une nouvelle de 40 pages où l’on suit Martin, un jeune stagiaire d’une bibliothèque qui va se retrouver dans un jeu érotique, avec ces deux collègues féminins, dont il ne maitrise rien et ne sait pas qui est derrière ce jeu.

Tout comme Martin, on ne sait pas ce qu’il se passe, pourquoi il est embarqué dans ce jeu érotique qui se répète progressivement chaque jour. Du coup au final, j’ai fini par « m’identifier » au personnage et avoir les mêmes frustrations mais aussi excitation que son rôle apporte. Alors, oui je suis une nana, mais ça n’empêche pas que la frustration, l’excitation, le désir sexuel et l’attirance sont les mêmes sensations indépendamment du sexe de la personne. Le problème c’est que j’ai eu ce sentiment de frustration jusqu’à la fin du livre, avec un sentiment d’inachevé. J’aurais aimé que ça aille plus loin, dans le jeu et dans les actes, quitte à ce que la nouvelle soit plus longue. Car malheureusement, cette lecture m’a donnée l’impression de préliminaire « inachevé », dont tout s’arrête quand enfin cela commencé à être intéressant (le but du jeu est dévoilé à la fin, mais il manque quelque chose au scénario, c’est trop simple, trop vite expédié à mon avis) et excitant.

La nouvelle est courte et elle est à 1,99 euros chez Onlit éditions, donc si vous voulez découvrir la lecture érotique, n’hésitez pas.

[Challenge littéraire] Challenge Mystère 2013 chez Frogzine

Bientôt la nouvelle année, les nouveaux et renouvellement de challenge littéraire sur livraddict vont faire leurs apparitions.

Je me suis inscrite au Challenge Mystère 2013 chez Frogzine, qui se déroule du 1er janvier au 31 décembre 2013.

Il y a trois niveaux et je m’inscrits en Mystérieux mystère.

  • Mystérieux mystère : lire 1 roman par mois selon le genre mystère imposé (total de 12 livres dans l’année)
  • Zombies amicaux : lire 2 romans par mois selon le genre mystère imposé (total de 24 livres dans l’année)
  • Apocalypse littéraire : lire au minimum 2 romans par mois selon le genre mystère imposé + 4 double genre mystère durant ce challenge (total de 28 livres minimum dans l’année). Le participant se verra attribuer 2 genres mystères imposés et ce, à 4 reprises durant l’année(donc un double genre mystère sera proposé aux 3 mois). Pour ceux inscris à ce niveaux, vous devrez lire aux minimums 3 livres durant le mois où le genre sera doublé (à vous de choisir le nombre de livre que vous lirez par genre imposé pour les mois double genre) et durant les mois où le genre sera simple, un minimum de 2 livres vous sera demandé !!!!