[Livre] Le livre du voyage de Bernard Werber

J’ai retenté le Bernard Werber avec cette fois ci, un livre court, Le livre du voyage. J’avais lu Les Fourmis, dont l’idée générale m’avait plu, mais j’ai eu vraiment du mal avec son style, trop fouillis, trop brouillon, je ne serais trop expliquer, mais sa plume n’est vraiment pas agréable.

Donc, j’ai voulu refaire l’expérience et je pensais être tombée sur un roman, mais en fait non. Le livre du voyage est assez spécial, ce n’est pas vraiment un roman, c’est une sorte de livre-yoga-spirituel, sensé vous emporter et vous faire voyager.

Sauf que pour ma part, ça m’a vraiment ennuyé plus qu’extasié, je n’ai pas du tout été transcendanté comme ce livre est sensé faire, et pourtant j’y ais donné du miens, j’ai suivi les indications de voyage etc, mais non, j’ai vite lâcher l’affaire. C’est même au point, qu’à la moitié du livre j’ai fini par sauté des pages et lire en diagonale, tellement que les « combat ta peur », « combat ton ennemi », « combat la société », « combat toi, toi-même » et autre truc du genre m’en gavé assez franchement. Le seul truc avec lequel je suis d’accord, c’est lorsqu’il dit qu’il y a que deux systèmes de société proposé, ce qui veulent conserver celle qui existe en ce moment et ce qui sont nostalgiques et ne proposent qu’un retour/arriération d’idée. Pour le reste, c’est pour ma part, du n’imp’ qui ne me transcendante pas, qui ne m’a pas fait voyager et mon esprit n’est pas allé divaguer en suivant les recommandations du livre « vous êtes ici, imaginez ça etc.. ». Je pense que le seul livre que j’aimerais tenter une dernière fois de Bernard Werber, est Les Thanatonautes, si ça ne passe pas, j’arrête définitivement le Bernard Werber.

[Livre] 2001 : l’odyssée de l’espace d’Arthur C. Clarke

Le premier livre que j’ai lu d’Arthur C. Clarke fût Rendez-vous avec Rama, que j’avais d’ailleurs aimé, non pas pour ces grandes bastons galactiques et son scénario à en couper le souffle, il n’y a aucun de ces deux, mais pour l’imagination qu’il m’a amenée à faire. Du coup, avant d’attaquer Rama II, j’ai lu le célèbre 2001 : l’odyssée de l’espace. J’en ai aussi profité pour voir le film en plein milieu de ma lecture.

Contrairement au film, j’ai plutôt apprécié la lecture dans son ensemble et surtout aussi, parce qu’il apporte des explications que le film n’a pas. Aussi, j’aime énormément les descriptions liées aux voyages (j’imagine Jupiter, Saturne, les étoiles etc tout ça grâce aux descriptions), même si je trouve assez bizarre qu’il est fait référence à la Terre comme une étoile, à deux reprises.

Le livre se déroule en 4 grandes étapes, durant la première, un monolithe attiré sur la terre à l’époque des hommes-singes comme il est traduit dans le livre, et va leur apprendre à se servir d’outils (os, silex etc) et à chasser. Une fois son rôle effectué, le monolithe disparaît. L’homme-singe a ainsi considérablement évolué pour disparaître, mais amener à l’apparition, plus tard, évolution etc, à l’être humain. Dans la deuxième partie, en 2001, les Hommes découvrent et déterre un monolithe enfui sur la lune, en le déterrant il va emettre un signal vers Saturne. Il existe dont une espèce extra-terrestre. Dans la troisième partie, une navette est envoyée vers Saturne pour aller voir si une forme de vie existe, sauf qu’en cours de route, inintelligence artificielle, quasi humaine, Hal, se conduit de manière assez bizarre. La dernière partie, étant la découverte de quelque chose, son explication et l’apparition d’un nouveau cycle.

J’ai donc aimé le style, les descriptions et ce voyage interstellaire, mais le scénario me laisse tout de même un peu perplexe, le mec a dû prendre de l’acide ou du lsd pour pondre un truc pareil, surtout la fin. D’ailleurs en parlant de fin, elle est assez surprenante, je ne m’attendais pas du tout à ce genre de fin. Mais finalement et en y repensant elle est « logique », le monolithe à fait évoluer une espèce pré-humaine, pour induire un la fin d’un cycle et engendrer nouveau. A la fin, je vais éviter de spoil, c’est aussi un la fin d’un cycle qui se termine et un nouveau cycle qui apparaît, même si c’est assez cheloux. C’est d’ailleurs finalement ça que j’aime chez Arthur C. Clarke, du moins de ce que j’en ai lu, c’est qu’il nous amène a imaginer et voir les choses totalement différemment, ça semble improbable, notamment lorsqu’il arrive sur Japet (satellite de Saturne) et ce qu’il devient, mais voilà, il faut bien qu’on imagine ce qui se passe, on se le représente et c’est ça qui est intéressant. D’ailleurs je préfère la fin du livre (et pas uniquement pour ses descriptions) que la fin du film, la traversé interstellaire est magnifique, mais un peu longuet tout de même.

Enfin, comme beaucoup de questions restent tout de même en suspend et que ça reste malgré tout énigmatique ces histoires de cycle, la fin, le monolithe, Hal qui change de comportement, je vais donc me lancer dans la suite de cette saga.

[Livre] Le nez de Nicolas Gogol

Je viens de finir la très courte nouvelle Le nez de Nicolas Gogol.

Cette nouvelle est totalement burlesque et m’a bien faite sourir. C’est l’histoire d’un barbier qui retrouve dans son pain un nez, il le reconnait, il appartient à un de ses clients, le major Kovaliov. Kovaliov, un matin découvre que son nez a disparu, qu’il a une surface lisse à la place, c’est l’hécatombe. Il connait des personnes importantes de la société qu’il va voir chaque jour, et il ne le peut sans son nez, pour qui passerait-il ?! Il décide de passer une annonce dans un journal pour retrouver son nez habillé en costume brodé d’or et chapeau se faisant passer pour un fonctionnaire. Va-t-il retrouver son nez ? Va-t-il revenir à sa place ?

C’est totalement improbable, les scènes improbables se succèdent tel un rêve, un nez dans le pain, un homme sans son nez, un nez qui se promène habillé d’un manteau et un chapeau etc. C’est une lecture totalement loufoque mais rafraichissante qui m’a faite sourire, par son « gros n’imp » et en plus ça se lit vite.

Après avoir écrit ce court avis, je suis allée faire un tour sur google qui m’a appris via je ne sais plus qu’elle blogue, qu’en russe, la traduction de NEZ = HOC dont l’inverse COH veut dire rêve. Je suis allée vérifier ça via google translate et en effet nez = hoc et coh = dream, sleeping, sleep.

Du coup, finalement je comprends pourquoi on a le droit à une nouvelle remplie de grotesque et de succession de scène loufoque. Serait-il qu’un rêve écrit ? En tout cas ça explique bien la « réflexion » des deux derniers chapitres du livre.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas allée chercher de satyre sociale, surtout que je ne connais pas du tout cette époque et sa société en Russie et en Ukraine, donc, je l’ai juste lu comme un récit louphoque sortie de l’imagination d’un auteur.

Le nez est disponible gratuitement (livre dans le domaine public) sur feedbook.

[Livre] Le signe des Quatre de Sir Arthur Conan Doyle

Le premier livre des histories de Sherlock Holmes (Une étude en rouge) m’avait laissée sur une note mitigée, j’ai donc lu le deuxième livre qui est Le signe des Quatre, pour m’en faire une idée plus précise et malheureusement, je n’ai pas aimé du tout, surtout parce que c’est un copier-coller de l’étude en rouge, seul les lieux et non de personnage sont remplacés, en gros.

En gros c’est l’histoire d’un meurtre dans des circonstances un peu bizarre que Sherlock Holmes va élucider avec brio et mettre à jour l’affaire des diamants d’Agra.

Comme dit plus haut, le problème c’est que toute la narration est pompée d’une étude en rouge. On a un meurtre, suivi de Sherlok Holmes qui trouvent des indices et établie son hypothèse, puis avec Watson il parte à la recherche du tueur pour enfin l’interroger sur l’histoire qui se cache derrière le meurtre. Contrairement à l’étude en rouge, l’histoire derrière le meurtre n’est pas récitée de manière brutale, mais ceci dit, Le signe des Quatre, contient vraiment beaucoup de similitude à mon gout, notamment dans le caractère de la personne arrêté etc. Aussi le dernier chapitre, plus long que les autres, narre dont l’histoire depuis le début, lorsqu’elle commence en Inde. Et encore une fois, c’est longuet par moment.

Je dois dire que ce n’est vraiment pas le genre de polar que j’aime, je me sens pas du tout en plein de l’investigation mais plus comme spectatrice étrangère à la scène et qui n’a rien à y faire, c’est dommage. Du coup, je ne sais pas trop si je vais continuer les aventures de Sherlock Holmes et du Dr. Watson, car je n’aime pas le style de Sir Arthur Conan Doyle, mais bon, les livres ont au moins le mérite d’être court.

Vous pouvez récupérer l’ebook gratuitement car il est dans le domaine public, sur le site Ebooks libres et gratuits.

[Livre] L’échappée belle de Anna Gavalda

J’ai lu L’échappée belle de Anna Gavalda pour le challenge Un mots, des titres où le mot choisi était Beau, il me fallait lire un livre (au moins) avec le mot beau (son féminin et pluriel sont acceptés).

C’est une lecture de 120 pages environ, où l’on suit un groupe de 2 frères et 2 sœurs qui se réunissent suite à un mariage. C’est assez touchant dans l’ensemble, car rien est dit qu’ils retrouveront au complet à nouveau, mais aussi, ils ont mis de côté leur famille/enfants etc pour être juste entre eux et se remémorer des moments de nostalgie.

Le style est simple et frais, ce livre court, se laisse donc lire facilement. L’histoire est plutôt banal, les personnages sont touchants et c’est sympa de les voir réunis à papoter, se retrouver et vivre leur cavalcade, quelques moments originaux et imprévus à partir d’un coup de tête. Donc au final, la lecture n’était pas mauvaise mais elle est très vite et facilement oubliable. C’est le genre de livre à lire entre deux gros bouquins, histoire de se changer les idées et d’apporter une lecture pleine de fraîcheur, mais ne lui en demandait pas plus.

[Livre] Sept comme Setteur de Patrick Sénécal

Si je me suis lancée dans le roman jeunesse Sept comme Setteur de Patrick Sénécal, c’est parce qu’il est court (110 pages) et il convient à deux de mes challenges littéraires. C’est donc un livre jeunesse d’épouvante. C’est l’histoire d’un frère (Nat) et une sœur (Rom) qui attendent impatiemment le père noël. Sauf que cette année, il vient bien comme prévu, mais il est méchant et kidnappe les enfants, tout comme le lapin de pâques et la fée des dents. Nat et Rom vont devoir découvrir ce qu’il se passe.

C’est un livre qui s’adresse aux enfants à partir de 8 ans (d’après ce que j’ai cru comprendre) et qui est vraiment excellent pour eux. Le style d’écriture et l’histoire étant un peu trop « enfantin » pour nous adulte, ceci dit, j’ai apprécié cette histoire. C’est donc un livre reprenant les principaux personnages imaginaires que les enfants croient ou apprennent, mêlée à de l’horreur et l’ensemble est vraiment réussi. Juste assez pour faire peur, sans traumatiser les mômes non plus.

C’est donc un excellent livre court, palpitant, horrorifiquement enfantin, que je conseille pour faire développer l’imagination (il n’y a pas de moment ou personnage niaiseux rose bonbon, et juste pour ça, c’est encore plus génial) et pour faire découvrir le monde de l’horreur/fantastique aux enfants.

[Livre] Histoires incroyables d’un anesthésiste-réaniréanmateur de Jean-Jacques Charbonier

J’ai commencé ce livre « Histoires incroyables d’un anesthésiste-réanimateur de Jean-Jacques Charbonier » et ça commence très mal, le mec qui dit que les médiums ne sont pas des charlatans (enfin pas tous), il prétend que selon lui, c’est scientifiquement prouvé qu’il y a une vie après la mort et parlant des expériences de mort imminente (alors qu’en fait c’est juste dû à des décharges neuronales et lâché de neurotransmetteur), du coup, je veux les voir moi ses preuves scientifiques, parce que pour dire une ânerie pareil, faut le faire, je cite « selon moi scientifiquement prouvée, d’une vie après la mort » (et ça va être quoi la suite ? Que les déjà vu sont des manifestations de l’au-delà et d’ancienne vie ?). Il dénonce aussi les médecins qui sont contre les thérapeutiques pseudos scientifiques… sérieux tout ça, dans le premier chapitre d’intro. Putain ça commence mal, vraiment très mal et juste pour ça, je ne recommande pas ce livre. Désolé mais je ne cautionne pas les médecins qui répandent le charlatanisme et l’obscurantisme, on est déjà assez dans la merde comme ça!

Concernant les anecdotes, elles sont sympa jusqu’à ce qu’il fasse l’apologie de l’homéopathie et autres traitements sortis tout droit de charlatan avec comme seul effet, l’effet placebo et ni ne guéri ni ne soigné, d’ailleurs et heureusement, l’homéopathie n’est pas vendu en pharmacie en Finlande. Surtout qu’il enchaîne par taper sur les labos pharmaceutiques en disant qu’ils ne veulent que faire du profit, certes, mais il semble très vite oublier que se sont ces mêmes labos qui produits les homéopathies (alias sucrose + eau, donc ne coute rien à produire) et les fait vendre en pharmacie française. Sans oublié que c’est basé sur une erreur qu’un « scientifique » n’a jamais voulu admettre (et oui expérience que personne n’a réussi à reproduire, pas même lui). Donc faut arrêter un peu l’hypocrisie. Surtout même si l’effet placebo existe, il n’est pas efficace sur du longtemps, prendre du sucre pour stopper la douleur, ça peut faire de l’effet placebo, mais au bout de quelque semaine voir quelque mois, la douleur chronique revient. Aussi, tout le monde n’est pas sensible à l’effet placebo. Enfin prétendre qu’on peut soigner une maladie avec l’homéopathie ou autre pseudo médecine alternative et une grave erreur, heureusement dans le livre, il précise que ça ne doit pas substituer à la médecine traditionnelle.

De moins point de vue, on devrait éduquer les gens. Déjà leur faire comprendre par exemple qu’une grippe, ça se soigne tout seul, pas besoin de vaccin (sauf immunologie déprimée) pas besoin d’homéopathie, ni rien. Aussi pour les douleurs, il faudrait leur apprendre que nous disposons de deux manières à la réduire sans médoc, ni homéopathie, qui s’appelle l’attention (focaliser sur quelque chose) et le plaisir. Mais évidemment toutes les douleurs ne sont pas aussi facile à être réduite, notamment les chroniques, neuropathies etc et qui nécessite la prise de médicament, et la encore une fois, c’est au médecin d’expliquer, à mon avis, que la douleur et bien réel, etc et faire comprendre à l’entourage que ce n’est pas une blague ou une exagération, ce n’est pas parce que ça ne se voit pas que la douleur n’est pas présente. C’est déjà un grand pas psychologique pour le patient de savoir que son médecin et entourage le prend au sérieux et le crois (aspect émotionnel et catastrophique peut vraiment être amélioré) etc. Ce n’est pas, de mon point de vu, en donnant des pilules d’eau sucré et en mentant au patient (vu que c’est clairement du mensonge) que ça va s’arranger (cf effet placebo est réduit et stoppé au fil du temps. La personne va croire que c’est le produit qui l’a guéri et non son système immunitaire etc, et après ces patients donnent des conseils de merde à leur entourage et leur racontant des conneries, super). La médicine devrait passer par l’explication et non le mensonge et le charlatanisme. Beaucoup de médoc pourrait être évité, si les médecins arrêtés de donner des antibiotiques ou une liste de médoc (homéo inclus) à des patients ayant des rhumes, grippes et autres maladies bégnines, qui se guérie seul, et devraient leur expliquer que oui, la consultation ne donnera pas lieu à une ordonnance ! Le seul truc où je suis d’accord avec ce qu’il dit, concerne le stress qui est mal pris en charge et qui chronique est mauvais pour la santé, mais encore une fois, pourquoi passer par le mensonge au lieu de parler du problème qui induit le stress, proposer au patient de faire du sport, yoga et autre activité liée aux plaisirs ou à la détente etc, sans compter le dialogue au lieu de prescrire des quantités énorme d’antidépresseur à des personnes qui n’en ont pas besoin ou qui en demande, de même pour les somnifères vu que certain trouble du sommeil peuvent se soigner sans médicaments (les spécialistes du sommeil devrait être plus consulter par les généralistes).

Ensuite je trouve ça bizarre qu’il accepte les médiums et pense qu’il y a une vie après la mort, alors qu’il explique que les différentes croyances liées à l’âme empêche les dons d’organes et qu’elles sont plutôt absurdes vu que l’organe sera de toute façon incinéré ou mangé par les vers. Je cite « Par exemple, nous savons que pour optimiser la qualité du greffon le sujet donneur doit être prélevé le plus précocement possible après la déclaration de son coma dépassé. Or cette condition est en opposition avec le principe défendu par certaines croyances qui recommande de ne pas toucher au cadavre humain pendant trois jours pour que l’âme ait le temps de le quitter. Une minorité de spirites pensent d’autre part que le prélèvement d’organe peut occasionner des cicatrices dans le « périsprit » se retrouvant ensuite dans des incarnations futures. Ainsi, d’après eux, celui qui a donné son cœur serait atteint d’une maladie cardiaque, celui qui a donné ses poumons d’une pathologie respiratoire, etc. Que dire dans ces conditions d’un polytraumatisé de la route ou d’une victime morte dans un incendie ? Si on applique ce mode de pensée simpliste, l’incarnation ultérieure de ce genre d’accidentés ne doit pas être terrible ! Quant à ceux qui ont été pulvérisés dans une explosion de gaz, leur âme n’a pas pu bénéficier de ce fameux délai de trois jours avant la destruction totale du corps ! Alors, ces malheureux sont-ils pour autant condamnés à évoluer dans le néant, ou auront-ils l’âme détruite en même temps que le corps ? Non, sûrement pas, ceux qui croient en Dieu savent bien qu’Il ne peut être que miséricordieux et rempli de compassion.« .

Donc autre le fait que je ne cautionne pas du tout les dire de ce médecin, je tiens juste à dire qu’en plus des anecdotes scatho que j’ai trouvé drôle, j’ai apprécié son passage sur l’euthanasie, qui devrait être légale à mon avis. Et évidement sous conditions spécifiques (maladie incurable en phase terminale etc).

Ensuite vint l’horreur et la damnation. Donc ce docteur confond appartement paracétamol et aspirine, en annonce qu’on ne sait pas comment marche l’aspirine mais tant que ça marche c’est l’essentiel. Sauf que l’aspirine on sait comment ça marche, le paracétamol moins mais il y a de plus en plus de piste. Ensuite de là à dire que les groupes de prière aide à guérir les gens, faut un peu arrêté, il suffit d’être lucide et de faire un peu de statistiques pour se rendre compte que vu le nombre de mort qu’il y a et le nombre de personnes qui ont prié pour essayer de les sauver, on se rend vite compte que son « miracle » n’est pas dû à la prière ni de la main de dieu, décidément ce livre me pisse par le cul. Ensuite et je suis sûr qu’il y a une explication logique, rational et physiologie à ça, peut être basé sur des stimuli externes (voix, touché, odora, et) qui ont réactivité certain mécanisme neuronaux, pourquoi pas ? Voir que la patiente sortait peu à peu du coma et un stimulus externe là aidé (voix activant circuit neuronaux). Mais sûrement pas des groupes de prière dans les bâtiments d’à côté et dire que ça vient de dieu. Je pense que ce docteur a dû en voir et entendre des prières non exhaussées par je ne sais qu’elle dieu, pour enfin voir la personne mourir, ou rester malade/handicapé, le ratio « miracle »/prières exhaussées étant tellement infime qu’il est absurde de penser que les prières aides ! Sans compter le « on ne sait pas comment ça marche mais tant que ça marche c’est l’essentiel »….. Heureusement que la recherche et la science (je ne parle pas de celle financé par les labos pharmaceutiques d’ailleurs) ne se contentent pas de ça et qu’ils existent encore des gens curieux et cherchant à comprendre comment les choses fonctionnent, en gros qu’il existe des gens qui ne veulent pas rester dans l’ignorance et la croyance de dieu sauveur dans des cas » miraculeux » par la prière alors qu’à côté les autres prières ne sont pas exhaussés.

Puis enfin quand il parle de guérison spirituelle, de croyance en dieu et de force mystique, je n’en pouvais plus. Avec sa soit disant référence d’âme et d’après mort, soit disant scientifique, j’aimerais bien lire le papier et savoir si d’autre on reproduit l’expérience. Ça m’a fait sortir hors de moi (non pas au sens spirituel). A une époque, certain pensait que les déjà vu était des manifestations spirituelles/divines d’ancienne vie, alors qu’en fait se sont souvent des crises d’épilepsie (chez des épileptiques donc) ou alors juste un circuit neuronal qui a pris une sorte de raccourcie dans le circuit de la mémoire. Les expériences de mort imminente dont du même acabit, décharges neuronales, neurotransmetteur etc… Bref le cerveau qui joue des tours pour résumer et simplifier, surtout qu’il dit qu’on peut attendre des états similaires en prenant des drogues (LSD etc)… contradiction quand tu nous tiens. Sauf que ce docteur est persuadé de la vie après la mort, de la spiritualité etc, sauf que je rappelle aussi qu’à une époque on pensait que l’âme se trouvé dans ce qu’on appelle l’hypophyse etc. En gros, j’ai vraiment du mal à comprendre comment on peut tomber dans le charlatanisme couplé d’un peu de théorie du complot (et oui je crache aussi sur les labos pharmaceutiques, mais j’essaie de faire la part des choses). Depuis la nuit des temps, on arrive progressivement à expliquer des faits qui étaient considérés comme spirituel (possession démoniaque chez des parkinsoniens, épileptiques, et autre déjà vu…). La France est l’un des pays Les moins spirituel, est bien tant mieux, si on arrive à chaque fois à expliquer le pourquoi du comment, ou on le pourra de manière scientifique et fiable. Car c’est bien beau de tapé sur les études subventionnées par les labos, mais faut-il encore que les soit disant études sur l’âme et vie après la mort soit aussi indépendante (et pas par des illuminés qui croit en la spiritualité divinatoire) et reproductible etc, car dire que les labos veulent se faire de la tune, c’est une chose, mais oublier d’omettre que les gourous en tout genre et autre magnétiseur, font aussi ça que pour la tune !

Enfin, j’aimerais bien le voir dire à des diabétiques, personnes atteintes de maladie neurodégénérative etc, qu’elles devraient continuer à prier pour qu’elle soit guérir. Je ne parle donc pas de simple rhume. Je parle de ces qui doivent prendre des hormones tous les jours à cause de leur maladie incurable. Oui, il y a eu des problèmes d’hormones a une époque mais dois-je rappelé qu’elles sont créées via OGM maintenant et heureusement. Car ces gens en ont besoin et pas le choix. Je ne parle pas des médecins qui donnent des médocs à des gens atteints de spasmophilie (maladie qui n’existe pas d’ailleurs, vu que c’est un des symptômes de l’anxiété), car qu’il y a certes pas que les patients à éduquer (cf plus haut) mais les médecins aussi, mais sûrement pas en leur vendant les « joies » de l’homéopathie, produit et vendu par les labos pharmaceutique d’ailleurs, mais en arrêtant de faire des longues prescriptions et en donnant des médicaments à fond les ballons, et surtout des médicaments à des gens qui n’en ont pas besoin. Car au final, donner une pilule (médoc ou homéo) a quelqu’un qui n’en a pas besoin, ça revient au même!

Bref, vous aurez compris que je suis contre ses idées, que je trouve du domaine du charlatanisme et non fondé scientifiquement comme il le dit, sauf que malheureusement, il est invité à des plateaux TV et fait des conférences pour rependre son obscurantisme, occultisme et spiritualité. Je déconseille ce livre que je ne cautionne absolument pas, et je vous propose de toujours garder un esprit critique face à ce qu’on vous dit et vous rappeler que ce qui a l’époque était considéré comme des possessions démoniaques et autre vie après la mort et charlatanisme, on était expliqué de manière rationnelle ! Et cela continuera ainsi ! Aussi de ne pas faire confiance à un type qui tape sur les études scientifiques en université et labo scientifique, alors qu’il n’est pas capable de critiquer lui-même « les études » qu’il annonce en référence, et oui c’est le problème des sectes et autres esprits fermés, ils n’ont pas d’esprit critiques et mette en avant qu’une partie des faits, les déformant et masquant les erreurs, et surtout, jamais ils ne les critique.

[Livre] Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle

J’ai adoré la série TV et les films Sherlock et Sherlock Holmes, sauf qu’au final, je n’ai jamais lu les livres de Sir Arthur Conan Doyle, donc je ne sais pas vraiment d’où vient Holmes et Watson et c’est pourquoi, je me suis lancée dans la lecture (une nouvelle de 150 pages) de Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle.

Au niveau scénario, c’est l’histoire d’un meurtre qui a été perpétré mais dont les deux meilleurs inspecteurs (dont Lestrade) de Scotland Yard, n’ont pas réussi à résoudre l’enquête. Ils font alors appelle à Sherlock Holmes et ses talents de détective pour trouver le meurtrier et déterrer un meurtre qui actuelle mais dû à une histoire d’il y a 20 ans plus tôt entre des mormons tueurs et lui.

L’histoire est le récit du Dr. Watson et elle se tient en 3 parties. La première, j’ai adoré, on découvre pour la première fois Watson et Holmes, on découvre pourquoi ils vont vivre dans le même appartement et aussi dès le début découvrir le caractère de Holmes. Sans suit, l’enquête que Holmes élucide à une vitesse hallucinantes sans qu’on est vraiment d’indice pour qu’on essaye aussi de jouer les détectives, mais ça j’en parlerais après.

Puis vient la seconde partie. C’est une coupure totale et brûle, on se retrouve dans un autre univers, avec d’autre personnage, en plein far west désertique d’Amérique à suivre un type et « sa fille » mourant dans le désert, recueilli par une tribu de mormon qui les aident à condition d’adhérer à leur foi. Ils le font plus pour histoire de survivre que de réellement croire à leur sornettes, ils sont chrétiens mais ne croient pas du tout aux dires et livre mormon. La coupure étant tellement brutale, que j’ai regardé et vérifié à plusieurs reprises le nom des chapitres du livre pour être sûr que ce n’était pas une erreur. Cette partie est plutôt longuette et accessoirement me met hors de moi à cause de ces idiots demeurés de mormon (d’ailleurs j’avais autant d’envie de meurtre que le père qui s’est fait convertir de force pour survivre et de ce qui est arrivée à lui et sa fille, enfin bref). Donc cette partie est indispensable pour comprendre le pourquoi des meurtres commis à Londres, mais je pense qu’elle aurait pu être écourtée.

La dernière partie étant Sherlock Holmes qui explique son enquête et sa démarche qui lui a permis de trouver le meurtrier. Très courte mais compréhensible.

J’ai trouvé, dans l’ensemble, la lecture de ce livre plutôt sympa. Surtout parce que c’est le premier des aventures de Holmes et Watson et leur rencontre et découverte m’a plus. Moins par le meurtre et sa longue histoire en milieu de livre. Ceci dit, j’ai au moins réalisé que je n’aime pas vraiment ce genre de roman policier. Je veux dire, c’est ok pour moi de les lire, mais je ne prends pas autant de plaisir car j’ai l’impression de me retrouver en tant que spectateur, en dehors de l’enquête. A contrario des romans policiers ou thriller ou l’on est « les sens » de l’enquêteur. On a accès à tout ce qu’il voit, entends et ce qu’on lui dit, aucune autre information n’est donné lorsqu’il n’est pas là et aucune autre information qu’il perçoit n’est omis. Du coup, on peut en même temps que lui et avec les même indices (en dehors des connaissances et cultures générales évidement) mener l’enquête. Et ce n’est pas le cas avec ce roman. Donc au final, je n’étais pas emballée par l’affaire, mais j’ai adoré la découverte de l’excellent duo Holmes-Watson.

Cette œuvre étant du domaine public, vous pouvez donc le télécharger librement, gratuitement et légalement sur feedbook.

[Livre] L’invention de Morel d’Adolfo Bioy Casares

Je viens de finir le livre L’invention de Morel d’Adolfo Bioy Casares, il est court 124 pages et en plus entre dans plusieurs de mes challenges littéraires.

Sauf que j’ai eu du mal à le finir, je me suis ennuyée comme pas possible. J’ai pour habitude de lire d’une traite ou en deux fois, les livres de 100-120 pages, mais là, c’était de la torture.

C’est l’histoire de Luis, un condamné à perpétuité qui s’échappe pour aller vivre sur une île (et non se retrouver en prison donc). Sauf que sur cette île, il voit des personnages, toujours les mêmes et qui font souvent les même actions. Il ne sait pas trop si c’est son imagination ou si les personnages sont réels. Parmi ces gens, il y a Faustine, qui se retrouve quasiment tous les jours sur un rocher. Luis va les observer en ce caché, et surtout il va tomber amoureux de Faustine. Puis il va découvrir pourquoi ces personnages ne le voient pas, pourquoi il ne peut interagir avec eux etc. C’est à cause de l’invention de Morel.

L’invention de Morel est un monologue de Luis, de ses pensées et de ce qu’il écrit dans son journal à propos des habitants de l’île, ce qu’il va y découvrir et surtout et énormément de Faustine. Et honnêtement c’est plus que chiant de lire les pensées d’un type omnibulé par une nana dont il ne peut interagir avec, sa jalousie sortie de nulle part etc. C’est chiant, ennuyant, lassant et j’en passe d’autre synonyme. Donc on se tape ces « fantasmes » à deux balles, jusqu’à la fin du livre où l’on en apprend enfin sur cette fameuse invention. Et même là, il continue à nous rabâcher son amour pour Faustine. Aussi, faut aimer le style d’écriture très classique.

En conclusion, on a un livre classique, du fantastique, rempli de longueur ennuyeuse sur l’amour de Luis pour Faustine, pour au final avoir que quelques pages intéressantes sur l’invention de Morel et son fonctionnement.

[Livre] Seigneur de lumière de Roger Zelazny

Dans la science-fiction, il y a pas mal d’auteur connue que je découvre progressivement. La découverte du jour est l’auteur Roger Zelazny avec le livre Seigneur de lumière, que j’ai trouvé excellent.

C’est l’histoire d’Hommes qui ont débarqué sur une planète et on acquit des pouvoirs spéciaux. Ils ont décidé de se prendre pour des dieux (en choisissant le panthéon hindou). Ils ont le droit de résurrection et de mort sur les autres Hommes, ils choisissent leur caste et décident en fonction de leur point de karma s’ils vont avoir le droit à un nouveau corps et être réincarné en un animal insignifiant. Ces dieux, qui sont avant tout des Hommes, oppriment les êtres humains, ils ne leur donne pas accès à la technologie (l’imprimerie n’est même pas encore découvert), ils les laissent dans l’obscurantisme total à la dévotion et l’adoration des dieux. Dans quel but ? Maintenir leurs avantages, aspects, attribut et pouvoir. Sauf que parmi ces premiers Homme, qui fût aussi un dieu, Sam (Mahatsamatman) boudhiste et accelérationiste, veut libérer les êtres humains de cette oppression et obscurantisme.

Comme vous le savez peut être, j’ai du mal avec les romans basés sur la religion, je pense notamment au space-opera en général. Mais ici, ce n’est pas vraiment une histoire de religion le problème, mais une histoire d’être humain et d’homme prêt à tout pour garder leur fesse bien chaude au « ciel » avec le pouvoir sur les autres. Se prendre pour un dieu et le faire croire à une population vivante dans un total obscurantisme, leur mentir et leur infliger la peur (avoir un bon karma permet une réincarnation en être humain et même augmenter dans les castes pour devenir un demi dieu) etc. Ça peut finalement, s’applique à tout, pas seulement à la religion, mais aussi à la politique ou même à (presque) n’importe qu’elle forum sur le web.

J’ai vraiment aimé l’utilisation du panthéon hindou car non seulement je n’y connais pas grand-chose hormis les noms des principaux dieux, mais en plus ce livre m’a donnée justement envie de m’y lancé pour découvrir cette mythologie.

Concernant l’histoire du livre, elle est riche et complexe et les guerres de fins sont excellentes (renversement de situation, changement d’allié/ennemi, pacte pour vaincre un ennemi commun etc). On est donc dans un excellent livre SF à base mythologique (et si j’ai bien compris, les références mythologiques sont exactes). Ceci dit, ce n’est pas une lecture simple, ce n’est pas forcement la complexité de l’histoire et du monde que développe Zelazny dans ce livre, mais le fait qu’un dieu peut avoir plusieurs noms et un même nom de dieu peut être utilisé pour différents dieux en fonction de l’avancé dans l’histoire. Du coup, il faut vraiment bien suivre le livre et éviter au maximum de le couper en petite partie de lecture (surtout essayer de lire par chapitre), sans quoi, il est extrêmement facile de se prendre dans l’histoire et les personnages et ce bien que le style d’écriture ne soit pas spécialement complexe ou difficile à lire.

En conclusion, c’est un excellent livre SF que je recommande, mais attention, il faut s’accrocher et suivre sans quoi il est facile de se perdre dans l’histoire et d’abandonner le livre. Donc ce n’est peut-être pas un livre pour ceux qui aiment uniquement les lectures « faciles », « légère » et « sans prise de tête ».