[Film] Skyline

Voilà, super, je viens de voir Skyline, que c’est pourri, merci, au revoir.

Bon alors Skyline, c’est un navet SF. Après une fête d’anniversaire de jeune riche, ils sont réveillés par des lueurs bleues très intenses qui proviennent de l’espace. Une invasion extraterrestre est imminente.

Sauf qu’on a affaire un à film d’invasion d’ET tellement banal et bateaux que ça en devient chiant et pourri. 3 jeunes nanas totalement débiles, dont une enceinte bien sûr, un mec (le perso principal) totalement con et le noir de la série, qui a de l’idée et pas totalement con, se fait tuer en premier (ah non pardon, après l’une des connes). Super. Ensuite, vient le concierge (alias Batista de la série Dexter), aussi le moins con de la troupe. Bah n’empêche qu’entre me faire bouffé par un ET à stroboscope bleu et rester coincer dans un luxueux appartement avec 3 nanas complètement connes et un mec au qi d’huître atrophiée, franchement, je préfère me faire bouffer. Autant dire que c’est assez pitoyable comme film ! Heureusement, ce n’est pas un happy end, malheureusement, ça laisse une porte ouverte à un second opus. Un navet !

Ah j’ai oublié de vous parler du film, non ? Bah comme dit, c’est bateau. Des ET débarquent pour récupérer les cerveaux et moelles épinières des humains (véridique) pour les mettre dans leurs futurs extra-terrestre (sisi c’est vrai). De là, un groupe de débile (sauf deux) essayent de survivre. Voilà !

[Livre] Blanche ou La Triple Contrainte de l’Enfer d’Hervé Jubert

Blanche ou La Triple Contrainte de l’Enfer d’Hervé Jubert m’a tapée à l’œil par sa couverture et la description du livre que j’avais trouvé sur booknode « A la fin du 19ème siècle, Blanche, jeune fille de 19 ans, passionnée de chimie et d’énigmes, essaye d’aider son oncle, commissaire de police, à résoudre son enquête sur un meurtre. Un homme est retrouvé mort, avec un étrange tatouage… », Ce livre est un vrai coup de cœur.

Pour un peu plus de précision, l’histoire se déroule en 1870, alors que les prussiens envahissent et bombardent Paris. Blanche a raté le dernier train au départ de Paris pour la province, alors que ses parents et sœurs l’ont eu. Elle se retrouve seule à Paris, enfin pas tout à faire, car son oncle, inspecteur de police est resté sur Paris. Blanche va se retrouver à enquêter et aider son oncle sur une succession de mystérieux meurtres, dont les tués portent le même tatouage.

J’ai extrêmement adoré le personnage de Blanche. Elle a 17 ans et elle ira sur ses 18 ans durant le livre. Elle est passionnée par les sciences, la chimie, la médecine et l’investigation. Elle est athée, cartésienne et darwiniste. Elle possède son petit labo de chimie, sa fourmilière et aime les dissections et elle est curieuse. Sachant qu’à cette époque, clairement annoncé dans le livre, les femmes n’ont pas accès à la plus part des métiers, en gros, elles ne peuvent devenir médecin, ni suivre des cours de médecine, seul infirmière leur est autorisé, elles ne peuvent non plus être de la police, même au plus bas de l’échelle etc. En gros, elles sont couturières, infirmières et ce genre de métier, qui ennuient profondément Blanche. Heureusement, son oncle ne la dissuade pas du tout dans ses délires, normalement masculin, et lui offre l’encyclopédie de la police, qu’elle lit avec assiduité. Aussi, il lui fait part de ses enquêtes et n’hésite pas l’écoute, ainsi que ces théories à propos de la série de meurtre.

J’ai aussi adoré me balader dans Paris à cette époque où les prussiens attaquent Paris, c’est plutôt bien décrit et on s’imagine assez bien le décor avec les voitures à cheval, les ballons gonflables et les pigeons voyageurs.

Les personnages sont plus qu’attachant, j’ai comme dit plus haut, adoré Blanche, mais son oncle Loiseau est aussi sympa et le duo Castor et Pollux est plutôt drôle. Bien d’autre personnage, plutôt secondaire, sont tous aussi excellent comme le professeur de médecine Allemand (du coup, on a le droit à des petits bouts de phrase allemande, mais compréhensible même pour moi qui suit une plus que merde en Allemand) ou Nadar et ses deux mecs du cirque. Même en découvrant les intentions et la vie du meurtrier, je ne me retrouve à penser comme Blanche à son sujet. J’ai omis Victor et la meilleure amie de Blanche, car ils ne m’ont pas spécialement emballée comme personnage, malgré le fait que ce soit des personnages principaux.

Concernant l’histoire et la partie investigation/résolution de l’affaire, je dois dire que cela a été mené avec brio. A aucun moment, je n’ai su pourquoi le tueur tue, on ne le sait qu’à la fin. Mais aussi j’ai apprécié le rythme du livre, je ne me suis pas ennuyée, même durant les passages plus « lent » avec pas mal de description. J’ai aussi apprécié les références à l’opéra Faust et à différentes mythologies. D’ailleurs, niveau style, s’est très bien écrit et avec un vocabulaire riche, tout en étant agréable à lire.

C’est vraiment une histoire « complexe » et riche, qui m’a transportée dans une époque totalement différente. J’ai plus qu’adoré le personnage de Blanche, ainsi que toute l’histoire autour du crime. Je n’ai finalement pas grande chose à dire en négatif sur ce policier jeunesse, qui surpasse largement et de loin, certain polar adulte que j’ai pu lire (Je pense notamment à du Mary Higgins Clarck, en terme de suspense, investigation, rythme et richesse de l’histoire). Il y a deux autres tomes dans la série Blanche, que je ne vais pas hésiter à lire ! En bref, gros big coup de cœur pour ce livre !

Enfin, voici une liste de mot que j’ai découvert grâce à ce livre :

  • Frontispice = gravure placée avant le titre d’un livre
  • Convolvulus = genre de plante
  • Idoine = qui convient, qui est approprié
  • Pétroglyphe = dessin symbolique gravé sur la pierre
  • Quinné = en botanique, qualifie des organes disposés par cinq
  • Smaragdin = qui est vert émeraude
  • Rémige = grande plume des ailes des oiseaux
  • Mandorle = forme d’ovale ou d’amande dans lequel s’inscrivent des personnages sacrés (Christ, Vierge Marie, Saints)
  • Missel = Livre lithurgique dans lequel se trouve tout le texte pour la célébration de l’eucharistie
  • Bedeau = employé laïc d’une église
  • Guiderope = Long cordage qu’on laisse traîner sur le sol depuis la nacelle d’un ballon pour freiner le ballon dans sa descente ou pour maintenir une altitude constante

Pour finir, j’adore le nom qu’elle « donne » à un personnage, à un moment donné : Molusca debilita

[Livre] Les dix femmes de l’industriel Rauno Rämekorpi d’Arto Paasilinna

J’ai découvert l’auteur Finlandais Arto Paasilinna, il y a super longtemps et j’avais plus qu’adoré Petits Suicides entra amis et Les prisonniers du paradis. Du coup, j’ai renouvelé l’expérience avec les dix femmes de l’industriel Rauno Rämerkorpi. C’est définitivement le Paasilinna que j’ai le moins aimé et pourtant j’adore son humour en général, mais voilà, celui ne m’a pas faite rire comme les autres. Seuls quelques moments et situations m’ont faite sourire. Ce n’est pourtant pas le thème qui me dérange, juste que je n’ai pas accroché.

Donc c’est l’histoire d’un industriel qui a réussi à créer une entreprise de métallurgie parmi les meilleurs mondiales et ce à partir de rien (il était bûcheron à la base). Le jour de ses 60 ans, il reçoit la distinction de conseillé de l’industrie et reçois une flopée d’invités réputés, connus etc. Ils lui offrent tous des fleurs, sauf que sa femme en est allergique. Il décide donc de les amener à la déchèterie. Sauf que finalement, il trouve ça dommage de les jeter et préfère aller les offrir à des femmes qu’il a connu. Le voilà partie avec son chauffeur de taxi dans une cavalcade sur tout Helsinki et environ pour distribuer les fleurs et plus si affinité.

On retrouve les thèmes chers à Paasilinna, une cavalcade (cette fois ci, dans Helsinki et environ et j’ai d’ailleurs adorer reconnaître les lieux et rues mentionnés) et une satire de la société finlandaise. Sa patte et son style est bien présent. L’humour aussi, mais j’ai moins accroché à l’humour de ce livre malheureusement.

On suit l’industrielle qui cocufie sa femme une 10aine de fois et n’hésite pas à recommencer pour Noël, sauf que finalement, on se rend compte, bien qu’il soit un connard avec sa femme (= être infidèle), il est un chouette type, qui essaye de prendre soin de ses employés. Ce n’est pas parce qu’il est à la tête d’une grande entreprise avec une bonne fortune personnelle, qu’il doit être un connard de patron. Surtout que parmi les femmes qu’il va rencontrer, certain sont de belle garce de merde (je pense quasi uniquement à celle qui lui a fait un enfant dans le dos, qu’elle garce de merde !).

On se rend compte, chose que je savais déjà, que les femmes peuvent être de la pire espèce de connasse (faire un enfant dans le dos ?! WTF) et d’ailleurs, Raumo ne mérite absolument pas la fin, car quoi qu’il arrive, elles ont toutes été consentantes et heureuses, car en plus des cadeaux, il les a aidé du mieux qu’il pouvait à chaque fois et pour chacune.

En gros, quelques moments drôles, une bonne critique générale sur comment des gens abusent d’une situation pour finir par devenir la pire des putes. Mais bon, ça n’est définitivement pas mon préféré. En fait, le début ne m’a pas faite rire, puis progressivement est venu le sourire pour enfin replonger dans le non drôle. Donc, j’ai trouvé, que la répartition de l’humour était assez inégale. Quoi qu’il en soit, ça reste un Paasilinna sympa dans l’ensemble, qui se lit, mais il y a mieux dans sa bibliographie.

Sinon, j’ai aussi appris un mot nouveau : Factotum = personne à tout faire (dans le contexte, c’était en parlant du lutin du père Noël, le lutin factotum).

Voici quelques citations du livre :

Le chauffeur de taxi fit remarquer qu’en réalité, le conseiller à l’industrie tenait plus du bouc cornu des anciens mythes liés au solstice d’hiver que de son avatar moderne à costume rouge et barbe blanche.

Irja : Tu es juste resté chez moi… si tu savais comme j’étais heureuse, même si ça n’a duré qu’un an. Tu m’as quittée. Mais pourquoi ? C’est ce que je me suis toujours demandé.

Rauno : Tu as les orteils trop courts.

Il expliqua que l’exceptionnelle petitesse des doigts de pied d’Irja l’avait amené à se demander s’il était bien raisonnable, tout compte fait, d’épouser une femme qui risquait de transmettre cette particularité à ses enfants et au-delà, jusqu’à la fin des temps, à toute la lignée des Rämerkorpi. Irja se débarrassa d’un coup de pied de sa pantoufle gauche, passa la jambe sur le bras de son fauteuil et scruta ses orteils.

Irja : Ils ne sont peut-être pas très fins et longs, mais c’est quand même fou qu’un homme en pleine possession de ses facultés mentales attache de l’importance à un détail pareil. Si j’avais su, ça m’aurait évité d’acheter un pistolet et surtout de songer à me suicider. C’est toi que j’aurais dû tuer, en réalité.

Chuchotant dans le hall obscur, ils se demandèrent si Dieu était satisfait de cette humanité qui, dans le tumulte de l’histoire, avait fait tant de mal. Les iniquités étaient légion : jalousie, envie, violence, guerre… difficile de croire que l’homme ait été créé à l’image de sa divinité.

Pour Rauno Rämerkorpi, le chef-d’œuvre de Dieu était de toute évidence entaché d’un vice de conception. S’il avait dû lui-même s’attaquer à un tel projet, il aurait tout de suite mis le prototype au rebut. L’homme était intrinsèquement obsolète, inconsistant et mal fichu, avec ses deux pieds et son corps glabre. Sa tête était vulnérable, ses mains malhabiles. Kirsti interdit au conseiller à l’industrie de blasphémer, mais il était lancé. Il déclara que le point sur lequel l’échec de Dieu était le plus patent était le cerveau de sa créature. L’homme était certes plus intelligent que l’hippopotame, mais même après avoir évolué il demeurait cupide, dépravé, cruel et fourbe – en un mot pitoyable. Aux yeux de Rauno Rämerkorpi, un Dieu qui avait si lamentablement échoué ne méritait guère qu’on l’adore.

Rauno : Il n’y a pas de quoi s’extasier devant l’ingéniosité de Notre Seigneur… quel bras cassé !

Il ajouta en pouffant que si un créateur de ce genre briguait un jour un poste d’ingénieur en conception à son usine de Tikkurila et présentait l’homme comme preuve de son talent, il ne risquait pas d’être embauché.

Annikki : Rien ne t’oblige à trop boire. Il y a aussi sur ces bateaux des bibliothèques, des cinémas et tout ce dont on peut rêver.

Rauno : Je ne vais pas dépenser des dizaines de milliers de marks pour pouvoir feuilleter des romans de gare américains ou regarder des acteurs de série B débiter des âneries dans de vieux films.

Annikki : On pourrait s’offrir des séances de spa, se baigner dans l’océan et profiter des escales pour découvrir la vie et la culture locales. Et la nourriture est délicieusement saine, là-bas, lis donc le prospectus au lieu de rouspéter.

Rauno avait répliqué qu’il préférait se prélasser dans un bon vieux sauna à l’ancienne plutôt que dans un bain de boue à bord d’un bateau de croisière. Dieu sait quelle vermine marinait là-dedans, il finirait couvert de pustules pour le restant de ses jours, sans compter les larves de bilharzie qui se nicheraient à coup sûr sous sa peau… mieux valait ne pas plonger sans précaution dans l’océan, les courants marins avaient emporté des centaines de touristes irresponsables, surtout dans les Caraïbes. Il fallait aussi penser à l’environnement : quand un énorme navire mouille dans la rade d’une petite île, ses ancres lourdes de plusieurs tonnes détruisent un hectare de récifs de corail, uniquement pour que des mémères obèses puissent exhiber leurs varices et leur cellulite. L’indigène affamé n’a droit de la part de ces richissimes m’as-tu-vu qu’à un regard indifférent, et la fillette mendigote d’une mère célibataire aveugle au mieux à une piécette ou deux.

Rauno Rämerkorpi s’était mis à beugler : le tourisme de masse était un moyen de blanchir les narcodollars sud-américains servant à corrompre des dictateurs, et tandis que des millions de personnes pleuraient misère, Annikki et lui, gavés d’huîtres en voie d’extinction, roteraient sous le clair de lune tropical des Caraïbes en buvant des vins hors de prix dont le raisin avait été cueilli par de petites filles aux doigts gercés dont les mains ne feuilletteraient jamais de livres de classe ! Ce n’aurait été que justice que le plus terrible des cyclones nés dans la zone équatoriale balaie la région, renverse le bateau cinq étoiles et noie dans les profondeurs de l’océan tout son chargement de noceurs !

Rauno fit remarquer que les Finlandais avaient élu une femme à la présidence de la République, une militante de gauche qui avait cultivé une parcelle voisine de celle d’Eveliina dans ces jardins ouvriers. Il ajouta avoir lui-même été toute sa vie un authentique prolétaire. Il n’y avait rien de mal, selon lui, à ce qu’un ouvrier s’enrichisse un peu, au moins une fois de temps en temps. Son argent ne faisait pas de lui un exploiteur.

Selon Rauno Rämerkorpi, les défenseurs de la cause ouvrière n’étaient mus que par l’envie et la jalousie. Mais ni Marx ni Lénine n’en avaient jamais soufflé mot, pas plus que Tuure Lehén ou Otto Ville Kuusinen. Dès que la situation financière d’un camarade s’améliorait un tant soit peu, on l’expulsait des rangs du prolétariat pour l’expédier de force dans le camp adverse et du même coup au goulag ou au gibet. La métallurgiste pensait-elle être la dernière communiste au monde ? L’expérience socialiste, en Russie et ailleurs, montrait que la cause était trop noble pour être confiée à des rustres envieux.

Eveliina : On ne peut pas mettre les erreurs de l’Union soviétique sur le dos de tous les travailleurs. C’était une dictature.

Rauno : La dictature du prolétariat.

Le conseiller à l’industrie grogna que le totalitarisme soviétique avait tué soixante-dix millions de personnes, l’allemand peut-être trente.

Eveliina lui suggéra de considérer la question sous un autre angle. Si le Troisième Reich avait été socialiste et l’URSS national-socialiste, le nombre de morts aurait été à peu près le même. Les masses russes étaient plus nombreuses et les Allemands, malgré leur énergie et leur volontarisme, n’égaleraient jamais leur force de destruction. Rauno restait en dépit de tout un représentant du capitalisme, ses anciennes convictions de gauche n’y changeaient rien.

Eveliina : En tant qu’homme, tu es tout à fait OK, mais que tu le veuilles ou non, tu cherches à faire du profit.

Le conseiller à l’industrie répliqua qu’il fallait bien constituer des réserves pour préserver l’emploi des ouvriers. S’il distribuait ses bénéfices à ses salariés, sa société ferait vite faillite et mille personnes seraient à la rue. Il y avait une grosse différence entre des activités commerciales normales et la spéculation en Bourse. Les investisseurs internationaux s’en donnaient à cœur joie maintenant que la gauche avait cessé de s’opposer à eux. En quelques secondes, les agioteurs transféraient des milliards d’un pays à un autre, les boursicoteurs flairaient en temps réel les meilleures affaires. Si des petites filles fabriquaient en Inde des composants électroniques à moitié prix, les capitaux s’y précipitaient pour ramasser le pactole et, une fois le filon épuisé, se ruaient aux

antipodes pour saigner à blanc une nouvelle victime, sans se soucier le moins du monde de polluer des régions entières et de laisser sur le carreau des dizaines de milliers de gens.

Eveliina : Ne crie pas, les voisins vont t’entendre, les murs sont comme du papier, ici.

Rauno : Ma société ne sera jamais cotée en Bourse ! S’il n’y a pas moyen de trouver des capitaux autrement, tant pis, plutôt faire faillite !

L’industriel tonna qu’il était plus à gauche que la plupart de ses ouvriers, à part Eveliina.

[Livre] C2H4O2 de Condie Raïs

Grâce à Livraddict et son partenariat avec l’auteur Condie Raïs, j’ai pu lire le recueil de nouvelle C2H4O2 de Condie Raïs. C’est un recueil de 8 nouvelles dont le total fait environ 150 pages.

J’ai un avis assez bizarre sur ce recueil. Contrairement à d’habitude où je suis plus « j’aime » ou « j’aime » ou « oui bof ». Là, c’est plus compliqué que ça. Si je résume, j’ai apprécié 4 nouvelles des 8, mais l’ensemble m’a profondément ennuyée. Les 4 que j’ai aimé, c’est surtout pour leur humour ou idée qui m’a faite bien rire où apprécier l’ensemble de l’histoire. Je n’ai eu aucune affinité pour les autres et ça m’a ennuyé au point de devoir poser le livre, reprendre, sauter des chapitres etc.

En fait, j’adore les idées de l’auteur, j’adore les trames générales, enfin les grandes lignes des histoires (même sur les nouvelles que je n’ai pas aimé) mais sa plume m’endors (même dans les nouvelles que j’ai apprécié) et il y a, je trouve, trop de longueur. C’est le pourquoi de mon avis mitigé. En fait, il faut vraiment aimer le style de l’auteur, je n’accroche pas pour ma part, alors que d’autre oui.

Petit tour rapide des nouvelles. La première, Maneater, je la trouve sympa. C’est l’histoire d’une fille (dont je n’ai pas d’affinité ou feeling, comme la plus part des personnages du recueil) qui découvre qu’elle a un pouvoir bizarre. Tout ce qu’elles touchent ou qui la touchent, meurt dans les heures qui suivent. Au début, elle fait tout pour éviter de tuer des gens, jusqu’à un jour, elle commence à s’en servir.

Ensuite, il y a une succession de deux nouvelles qui sont liées. Pars vite mais ne reviens pas trop tard, m’a faite rire, vraiment. C’est une sorte de moquerie de la littérature sentimentale (type Harlequin) et des auteurs best-sellers qui pondent un livre par an et comme par hasard à la rentrée littéraire seulement. On devine très vite quels sont les auteurs visés. D’ailleurs le personnage principal s’appelle Marc Mussaut (j’en dis pas plus). En fait, ce qui m’a fait le plus rire, ce sont les tentatives d’écriture de Marc, ça part à chaque fois en couille et c’est justement énorme. Et c’est suivi par la nouvelle Harcèlement, qui est sympa aussi, à propos d’un patron qui offre des livres « de merde » à son employée. Sauf qu’elle adore lire et d’ailleurs elle est calée en littérature, contrairement à son boss qui n’y connait rien et ne lit/aime que les best-sellers torchons. Vint le moment où elle se venge.

A partir de maintenant et sauf la dernière nouvelle, je n’ai pas du tout aimé celles qui suivent. Eloge de John Wayne, je n’aime pas John Wayne, ni les westerns (enfin rarement), donc forcément sont éloge, qu’elle soit véritable ou parodie dans ce recueil, m’a vraiment pas attirée. La petite fille qui n’aimait pas Noël, est une nouvelle sur une petite fille donc, et sa relation avec ses parents alcooliques et son papy. Décadences, c’est l’histoire d’un couple qui engage un gigolo, sauf que la fille du couple, 14 ans, part en couille avec son copain junky (sexe, drogue et rock’n’roll) et le couple souhaiterait que le gigolo en discute avec la fille. Prospérine la louve, c’est l’histoire d’une femme, qui est enceinte d’un enfant qu’elle a conçue avec un soldat allemand, à savoir un ennemi (période de la seconde guerre mondiale), elle est du coup rejeté par sa famille, ses voisins et toute la ville ; humiliation publique et ils n’y vont pas de main morte. Elle part du village et fini par revenir plus tard, histoire de finir quelques petits trucs (pareil, elle ne va pas y aller de main morte non plus). Comme ce précédemment, c’est dommage que le style m’a endormie et que j’ai dû lutter pour en venir à bout, car les idées sont bonnes.

Enfin, j’ai trouvé sympa la dernière nouvelle, Métaphysique des mails. C’est en fait une discussion par email entre deux collègues du département de philosophie à propos de Kante. Au départ, ça comme bien, c’est courtois et ça fini par partir en couille.

[Livre] Le père noël est mort de Nolween Eawy

Je me suis mise un peu par hasard à la lecture de Le père noël est mort de Nolween Eawy, qui est un recueil de nouvelle horreur/fantastique. Punaise, qu’est-ce que j’ai aimée ! Alors c’est sure, il ne faut pas le mettre entre toutes les mains et encore moins aux enfants, car horreur et écartèlement de la magie de noël sont aux programmes.

En fait, ce recueil (d’environ 50 pages) sur le thème de Noël est écrit pour montrer que finalement l’esprit de Noël, il n’existe plus. Nous sommes tombés dans un Noël commercial où l’ambiance familiale n’est finalement qu’hypocrisie et que les enfants ne veulent que des gros cadeaux chers. C’est que ce nous dit l’auteur à la fin du recueil et d’ailleurs on le sent très bien dans le livre. Mais j’y ai vu autre chose. J’y ai aussi vu, cette hypocrisie qui dit que les enfants doivent être sages quoi qu’il arrive, même lors des pires atrocités (viol, violence, brutalité…), car sans quoi, ils n’auront pas leur joué durant ce jour magique de paix, d’amour et de joie… hypocrisie et faux cul.

La première nouvelle est Réveillon dans un autre monde. On se retrouve au milieu d’une famille de brebis qui attendent l’arrivée du loup-noël. Le loup-noël, d’après la mère (une biquette donc) du personnage principal. Sauf que mami Hilda ne cesse de lui répéter qu’il est méchant. C’est finalement de l’anthropomorphisme où l’on découvre un drame, pire encore, celle qui sait se tais !

Un Noël acidulé est ma nouvelle préférée, je la trouve génialement bien écrite. C’est une mise en scène de l’hypocrisie familiale qui se réuni en ce réveillon de Noël (du moins je l’ai vu comme ça), autour d’un buffet sanglant et le tout écrit avec le chant lexical de la gourmandise. Elle est vraiment excellemment bien écrite et décrit à la perfection ces repas de familles faux-culs. J’ai ultra adoré ce rituel morbide que s’adonne fille pour attirer le père Noël. Voici un extrait :

« Réunis à table, ils rient, s’embrassent et s’entremêlent. Un monde d’illusions et de mensonges au goût de pomme d’amour gangrénée par les vers. Leurs bavardages au coulis de fraises ne sont que sauce béchamel et fromage puant. Ils se méprisent sans se l’avouer. La rancœur les ronge. Ils s’étouffent dans une façade de bonbons acidulés. Il faut s’aimer, c’est Noël.

Maman garde un sourire dragée. Elle veut voir les entrailles de Tante Etty à la place de la dinde de Noël fourrée au miel. Cette femme à la peau meringue réussie tout ce que maman rate dans vie. Elle est son démon de minuit, son miroir aux alouettes.

Papa sait que tonton Charlie fait miauler maman comme un chat qui lape son lait chaud. Ils font des choses sales quand papa a le dos tourné. Il doit avoir des yeux dans le dos, car il n’est pas dupe. Ils se dévisagent en espérant que l’autre soit le premier à passer sous les rails d’un train de chocolat amer.

Cousine Camille pleure. Elle n’aime pas sa robe en pâte d’amande. Ses caprices et espiègleries ont raison de la patience de sa mère. Tante Agathe se met à hurler en crachant à tout va des morceaux de gâteau à la cerise. »

Précious et le miracle de Noël m’a fait encore plus comprendre pourquoi je n’aime pas Noël. Outre le fait que je ne fête pas Noël, j’en ai rien à branler, les fêtes chrétiennes c’est très peu pour moi (étant anti-religions) et en plus je n’attends pas Noël pour offrir des cadeaux ! Mais finalement, il y a pas que ça qui me dégoûte dans Noël, et cette nouvelle (en plus de Un Noël Acidulé) décrit bien le fond de ma pensée !

On se retrouve donc au côté de Précious, qui joue le « père Noël » et décide d’offrir des cadeaux empoisonnés, pas aux enfants mais aux adultes qui sous prétexte de la magie de Noël, cautionnent les pires atrocités. Quelle belle illusion, Noël !

D’ailleurs un extrait vaut mieux qu’un long discours.

« J’entends les cloches de la messe de minuit. Quelques chants et louanges s’évaporent dans la brume hivernale. Je me demande quel petit garçon va regretter sa rencontre avec monseigneur Jean. Sûrement Joselin. Monseigneur Jean le regarde étrangement ces derniers temps. Madame Myrtel, lui offrira son unique enfant sur un plateau en échange d’une promesse au paradis. Le chemin vers le paradis est jonché d’épreuves, seule la foi vous guidera. C’est son sermon habituel pour les endormir dans la docilité.

Je me demande ce qu’en penserait le père Noël de tout cela. Si quelqu’un avait pensé à le créer. Ce crétin de Dieu a mis sept jours pour créer l’univers. Sept jours de miracles inutiles et d’erreurs sur ses créations. Pas un papa Noël pour les petits enfants à l’horizon. Juste des sorcières, des loups déguisés en angelot, des pédophiles en soutanes, des diablotins en culottes courtes.

Qu’importe, Noël a toujours eu lieu. Nous endormir sous les vapeurs d’illusions. Un monde d’Alice aux pays des merveilles, l’espace d’une nuit. Rendre les petits enfants sages et dociles toute l’année. Tu verras, si tu es sage et tu fais ce que les adultes te demandent, tu auras plein de cadeaux de toutes les couleurs. Alors, on se laisse violer, battre, humilier, punir au cachot. Le père Noël nous récompensera, c’est certain. Pas de rébellion et plein de joujoux. »

Enfin, ce recueil se termine avec Le père Noël et le musée des illusions, qui termine la nouvelle précédente et clos ce recueil. Une nouvelle bien plus courte que les précédentes où l’on découvre un Père Noël morose, qui ne croit plus aux enfants.

Au final, s’il y a un recueil de nouvelle à lire pour ces fêtes de fin d’année (même à n’importe qu’elle moment) c’est Le père Noël est mort de Nolween Eawy ! Sa plume est à la fois grinçante et génialissime. J’ai lu d’une traite ce recueil sur l’univers et l’esprit de Noël vu par l’auteur. Ne vous privez surtout pas de ces 50 pages (4 nouvelles, toutes aussi bonnes les unes que les autres) sur la réalité de Noël. D’ailleurs, l’ebook est disponible sous différents formats (epub, kindle etc) et sans DRM pour 1,49euros !

[Livre] Le père Noël est une ordure de Josiane Balasko

Il me semble avoir vu le film ou pièce de théâtre, Le père Noël est une ordure de Josiane Balasko. Du coup, j’en ai profité pour lire la pièce de théâtre et à l’occasion de la regarder.

Je n’ai pas pour habitude de lire des pièces de théâtre, mais j’en ai quelque une en stock que je lirais prochainement, et Le père Noël est une ordure en fait parti. Je ne suis donc pas très habitué à ce format, mais en fait je m’y suis très vite faite. Puis c’est finalement sympa d’avoir des informations minimalistes sur la scène et ce qui s’y passe, ça m’a permis d’imaginer et de mettre en scène moi-même la pièce, c’est finalement pas mal pour le côté imaginatif.

Sinon, ça se passe le soir de Noël, à la permanence de Détresse-Amitié où Mortez et Thérése répondent aux appels de désespérés. Qu’en retrouve, en plus de Thérése et Mortez, des personnages, un peu sorti de nulle part (un travesti malheureux, une idiote enceinte, le voisin yougoslave et le père Noël) s’invite à la permanence ! Quiproquos et malentendus seront présents au réveillon.

C’est une pièce vraiment très drôle avec de bonnes répliques bien culte « Je t’encule Thérèse, je te prends, je te retourne contre le mur, je te baise par tous les trous, je te défonce, tu me suces… ». C’est une sorte de succession de tragi-comédie qui m’a bien faite rire. Comme quoi, on peut rire des dépressifs et des suicidaires. Par contre, le milieu de la pièce m’a tout de même ennuyée. Lorsque Félix essaye de prendre en otage tout le monde. Toute cette partie ne m’a pas vraiment faite rire, hormis deux, trois comiques de situation. J’ai donc vraiment adoré tout le début et toute la fin. Quoi qu’il en soit, ce fût une lecture bien sympathique et rapide (108 pages) et je compte bien (re)voir la pièce de théâtre !

[Livre] La princesse au dragon de Marion Zimmer Bradley

Je voulais me faire une petite lecture sympa vite fait, alors j’ai lu La princesse au dragon de Marion Zimmer Bradley, c’était vite fait, mais moins sympa que prévu.

C’est un livre jeunesse fantaisie qui s’adresse plus au jeune qu’au ado et plus.

Je vous fait un petit copier/coller du synopsis, bien que je n’ai pas pour habitude de le faire.

« Un conte inédit signé Marion Zimmer Bradley : princesses, magiciens, sorts et dragons.rnMagicienne depuis des temps immémoriaux, Lythande a un secret : elle est une femme, mais aucun homme ne doit le savoir, sans quoi elle perd tous ses pouvoirs. Lythande est appelée au château par le seigneur Tashgan à l’occasion de ses noces. Il la désigne comme son champion pour une joute magique qui doit être le clou des festivités. Au château, elle retrouve son amie Eirthe, la fabricante de chandelles, accompagnée de ses salamandres. C’est grâce au don magique de cette dernière pour la sculpture de figurines de cire qu’elles découvrent anguille sous roche : la princesse Velours, superbe promise de Tashgan, ne montre pas son vrai visage ; quant à sa femme de compagnie, dame Mirwen, sa réelle apparence est celle d’une immonde araignée ! L’arrivée d’une nouvelle magicienne, dame Beauté, superbe créature mais en réalité dragon-garou, va achever de compliquer la situation : décidément, les noces de Tashgan risquent bien d’être mémorables… Ecrit en 1997 à destination de la jeunesse, ce conte fantastique aux accents féministes ravira aussi bien les grands que les petits. »

Sur l’histoire et le scénario, je me suis plutôt bien ennuyée. Même si globalement j’aime bien le personnage de Lythante, Eirthe et ses salamandres et Beauté. Globalement, car en fait, ils m’ont plutôt fait ni chaud ni froid, j’avais juste une sorte de sympathie pour elles.

Bon, par contre, la morale et le côté féministe, je ne l’ai pas vu, ou alors je ne l’ai pas comprise correctement. En fait, il y a une sorte de moral « la beauté intérieure c’est mieux que la beauté extérieure », jusque-là OK. Sauf que la fin ne va pas vraiment dans ce sens, bien au contraire.

Attention spoile ! Donc à la fin le Prince découvre le vrai visage de sa future mariée. Il la trouve laide et veut revoir la beauté d’avant. On apprend qu’en fait, il est ultra superficiel et que le seul but de la princesse est de se marié et de faire des enfants/descendants. La princesse, tout en sachant que le prince ne l’aime pas et en a rien à foudre d’elle, car tout ce qu’il veut s’est une nana belle pour faire des mômes, elle va tout de même accepter ça, en masquant son vrai physique par la magie et espérer qu’un jour, il l’aimera. Ah bah bravo, ça c’est de la morale féministe, accepter de jouer les pouf quoi qu’il arrive et surtout après d’un type superficiel qui ne l’aime pas, donc en gros préférer être belle et pondre que de refuser le mariage (toujours possible) pour aller vivre et faire autre chose de bien plus intéressant etc. Bref, je trouve cette fin de livre totalement à l’encontre de la morale voulue.

Au final, je me suis ennuyée, heureusement qu’il faisait que 104 pages, que je n’ai même pas lu en une traite, c’est dire.

[Livre] A comme Association, tome 2 : Les limites obscures de la magie de Pierre Bottero

Après avoir plus qu’adoré, véritable coup de cœur, le premier tome de A comme Association écrit par Erik L’Homme, je me suis lancée dans le tome 2 : Les limites obscures de la magie écrit par Pierre Bottero. Sauf que je n’ai pas du tout aimé.

Au départ, je pensais que c’était à cause du style. Sauf qu’en fait, ce n’est pas vraiment le style, bien que je ne raffole pas du sien, mais c’est Ombe, le personnage principal de ce livre, que je ne peux pas blairer. Sachant que la narration est à la 1ère personne du singulier, on est donc plongé dans ses pensées et comme elle m’énerve, forcément le style ne passe pas.

Donc niveau scénario, on suit Ombe, un membre de l’association qui vient d’avoir 18 ans et elle est affectée à sa première mission contre des gobelins. Elle manque de discrétion (très important pour l’Association) et se retrouve envoyée dans une autre mission à la campagne.

Donc voilà, comme dit plus haut, mon problème principal, c’est que je déteste Ombe, je ne peux pas la piffer, elle m’ennuie, elle me soule, j’ai envie de lui foutre des baffes à chaque fois qu’elle ouvre la bouche. C’est vraiment énervant, du coup, j’ai failli stopper ma lecture et pourtant le livre n’est pas très long (187 pages). Aucune affinité avec le personnage principal ça n’aide pas du tout. Surtout que les personnages secondaires sont aux abonnés absents, insipide ou fade. En fait, j’ai juste apprécié le troll dans cette histoire. D’ailleurs en parlant de l’histoire, je l’ai trouvé plutôt banal et même ennuyeuse par moment, ce qui n’aurait pas forcément été dérangeant si j’avais pu piffer Ombe.

Au final, ma répulsion totale de Ombe et son caractère m’a fait détester se livre.

[Livre] Délivre-moi de Jasper Fforde

J’avais déjà plus qu’adoré le premier livre des aventures de Thursday Next, à savoir, l’affaire Jane Eyre de Jasper Fforde et bien j’ai tout autant adoré Délivrez-moi, le second opus.

On reprend la même ambiance SF tarabiscoté drôle et loufoque, dans laquelle on retrouve une Thusday Next, une OpSpec littéraire, aussi génial et drôle que dans le premier opus. Cette fois, son mari Landen a été éradiqué par Goliath, qui en échange veut qu’elle libère le criminel qu’elle a enfermé dans Le corbeau de Poe. Sauf que malheureusement, elle est la seule à se souvenir de Landen, mais qu’il n’y a plus de portail pour se rendre dans les livres. Heureusement, la jurifiction, dont elle va faire partie, est là.

Comme dit, on retrouve la même ambiance, le même humour et beaucoup de personnage comme Thurday Next donc, ses collègues, Landen, son oncle qui est excellent et évidement, des nouveaux font leur apparition notamment à Miss Haevisham, forte en caractère et qui déteste les hommes, elle me fait bien délirer d’ailleurs.

L’auteur a l’air d’aller encore plus loin dans le délire humoriste, du moins c’est l’impression que j’ai eu. Entre les jeux de mot (je lis la version VF et non VO) comme les personnages Maird Hass ou Sassan Leroussi, le comique de situation et l’humour à de balle, c’est vraiment l’éclate à lire avec un énorme sourire aux lèvres tout le long.

Sans oublier l’adorable dodo de Thursday Next, mais ce n’est pas tout, car dans ce second opus, on aura le droit au Mammouth et même aux Néanderthaliens parmi la pollution d’homo sapiens. Oui, je vous avais prévenue, c’est totalement loufoque voir même tiré par les cheveux sur certain moment. Mais quelque part, le scénario du livre reste « logique » et intéressant et s’est une bonne suite de L’affaire Jane Eyre. Puis la fin, donne vraiment en vie découvrir Le Puits des histoires perdues, 3ème livre de la saga Thursday Next.

Bref, un livre ou plutôt une saga que je vous recommande énormément ! Vraiment, c’est énormément génial.

[Série TV] Hunted

Cette saison m’a assez déçu en termes de nouveauté série TV. Pas grand chose de bon en sort ou alors que du déjà vu ennuyant. Il y a tout de même la série UK, Hunted, qui je trouve est vraiment intéressante. Malheureusement la BBC a décidé de ne pas renouveler la série pour une seconde saison. Du coup, j’espère que le 8ème (dernier) épisode aura une vraie fin.

Hunted est créée et scénarisée par Frank Spotnitz, qui est aussi le scénariste de X-Files. Hunted, c’est l’histoire d’une espionne (Sam, jouait par Melissa George) qui a failli être tuée durant une émission, elle pense que c’est un coup monté par son équipe. Elle va devoir à la fois trouver qui est derrière tout ça, tout en bossant continuant à bosser avec la team et sur une affaire délicate d’investisseur/espionnage industriel/meurtre.

Le point fort de cette série, c’est qu’elle est bien jouée (tiens, j’ai même reconnu Adewale Akinnuoye-Agbaje, alias Adebisi dans OZ) et bien orchestrée. Le scénario est vraiment complexe ce qui rend le tout vraiment intéressant à regarder. J’attends avec impatience la sortie du prochain épisode. Sauf que, l’ensemble manque tout de même de rythme, c’est même plutôt mou. Mais en fait, la qualité de l’histoire et des personnages (et leurs relations) ont fait que j’adore cette série même avec ses coups de mou et sa lenteur générale.