La série canadienne Regenesis, ou comment faire une série sur la biotechnologie, les virus, le clonage et la génétique, a débuté sur ARTE, lundi 8 janvier. Diffusé tous les lundi à 20h40 avec 2 épisodes d’affilés.
Une équipe de jeunes gaillards et gaillardes luttent contre le bioterrorisme, et autres dérives biologiques. David Sandström, chef du laboratoire NorBac (ne pas lire Morbac) et meilleurs biologiste moléculaires, gère une petite équipe chacun spécialiste dans un domaine, avec Carlos Serrano le pathologiste, Bob Melnikov le biochimiste, Mayko Tran la bio-informaticienne, Caroline Morrison directrice exécutive du Norbac, Hira Kan la virologiste et Jill Lanston la virologiste qui succède à Hira Kan.
J’ai regardais avec grand intérêt cette série, surtout que généralement quand ça touche le domaine de la biologie, il y a toujours des erreurs monumentales. Dans les deux premiers épisodes, hormis le côté fictif de la série ( sur l’assemblage de deux virus complétements différents qui n’est pas possible), il n’y pas de grosses énormités, enfin pas que j’ai vu. Par contre il y a beaucoup de termes techniques, ce qui ma surprise, ne regardant pas souvent les séries, je ne peux dire si dans les Experts ou 24H c’est autant bourré de vocabulaire spécialisé. Etant en faculté de biologie, j’ai compris, mais pour un non initié c’est quand même balaise. Une des répliques était « Donc il aurait fallu que l’ARN utilise une transcriptase inverse… », Cette série serait-elle réservé au initié ? Sans compté les différents techniques utilisées : PCR, Test Elisa… mais ça ce ne sont que des détails.
J’ai regardé les épisodes en VF et les adaptations des voix de la fille de David Sandström et de Hira Kan sont horriblement mal faites, c’est vraiment très affreux, donc je vais les regardais en VOST… euh j’ai pas la télé pour (faut le télétexte), donc je vais me coltiner cette mauvaise adaptation toute la saison (si toute fois je continue à la regarder).
Ensuite, j’ai trouvé cette série assez molle, sans grand suspense et pas très accrochante (ça fait beaucoup pour une série). Je n’ai même pas spécialement envie de voir la suite, pas comme la série Prison Break, ou j’étais frustrée de ne pas connaître la suite, et de devoir attendre une semaine. Et dans ce cas là, niet, même pas un soupçon de « vivement la suite ».
Finalement, c’est fort dommage que cette série manque de pêche et ne soit pas accrocheuse (manque évident de suspense), car sur le papier, l’idée est très bonne, c’était même au point ou j’avais hâte de voir le premier épisode. Donc je regarderais quand même lundi prochaine, mais ce n’est pas dit que je continue après.
P.S. C’est sponsorisé par Nikon ? ils ont bien insisté sur la marque NIKON des microscopes.
Helran
