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Alors que beaucoup de série commence à tournée en rond et me lasser grave, comme The Big Bang Theory ou encore How I met your mother, d’autre avancent et ne me déçoivent pas bien au contraire, notamment pour Dexter et en moindre mesure pour House M.D.. Parmi ces séries, de nouvelles ont fait leur apparition dont une que j’adore! No Ordinary Family.

No ordinary family est crée par Greg Berlanti et Jon Harmon Feldman et elle est diffusé depuis le 28 September 2010 sur ABC.

Le scénario est simple: La famille Powell (père, mère, fille et fils), qui pour resserrer leurs liens familiaux, décide de faire un voyage en Amazonie. Sauf que leur avion va se crache dans la forêt. Ils s’en sortent indemne mais pas sans séquelles hors normes. Ils ont eu des pouvoirs spéciaux chacun d’eux. A partir de là, ils vont tenter de continuer à vivre comme une famille « normale » mais avec leur super pouvoir en plus.

J’en suis à l’épisode 6 de cette premier saison et c’est vraiment une série coup-de-coeur. L’ensemble sonne bien et frais (oui je sais ça ne veut rien dire). Disons, que cette série apporte pas mal de fraîcheur, c’est pas du « j’en fait trop », l’ensemble est cohérent tant au niveau casting qu’au niveau de l’histoire. Justement, l’histoire avance au fur et à mesure des épisodes et d’ailleurs les épisodes ne sont pas ennuyeux du tout. La famille est plutôt attachante et pour une fois, j’arrive à supporter la gueule des acteurs, donc c’est un plus non négligeable pour moi.

Bref, au final on se retrouve avec une série sur une famille de super-héros qui tentent de vivre comme le commun des mortels, mais au vu de ce qu’ils vont découvrir, non seulement ça ne va pas être facile mais en plus ça va se gâter pour eux (et pas que). Même les personnages secondaires ne sont pas fadent et apportent un réel plus dans l’histoire ou à la famille. Il y a donc les histoires de famille à gérer, les histoires dans leurs boulots réciproques (surtout cette de la mère) et enfin les histoires de super-héros (mais ça je n’en dit pas plus pour éviter de spoil mais aussi car tout n’as pas encore été dévoilé mais des pistes donnent des idées de la suite). L’ensemble étant truffé d’action et d’humour bien dosé pour justement ne pas en faire trop.

J’ai donc succombé au charme de cette série dès le pilote et je n’en décolle pas du tout, d’un côté elle avance suffisamment bien pour ne pas s’en lasser. Du coup, No ordinary family est une série que je vous recommande vivement.

Helran

Une des séries qui fait fureur (enfin je crois) est Battlestar Galactica (abrégé BSG). On me l’avait déjà conseillée à plusieurs reprise quand j’étais encore à la fac de Strasbourg. Je me suis enfin mise à cette série et enchainant les saisons. J’en suis à l’épisode 9 de la saison 3.

Battlestar Galactica est (je cite wikipedia) une série télévisée anglo-canado-américaine dramatique de science-fiction en 73 épisodes (4 saisons).

Le pitch est simple, les humains ont crée des robots cylons, sauf que ces machinent ont évolué, certaines ressemblent à des humains, et ils se sont retournés contre les humains est exterminant les 12 colonies humaines mais seul le vaisseau Galactica a survécu à cette attaque et doit aider les 40000 survivants humains à trouver la Terre pour s’y poser définitivement, y vivre, se retrouver loin des cylons et surtout sauvegarder la race humaine.

J’ai passé la moitié de la série et donc, je ne connais pas le dénouement final. Ceci dit, je suis très mitigée sur cette série. J’adore l’aspect science-fiction, combat galactique et robot. Par contre, dans cette série, ce n’est qu’un background utilisé pour parler de religion et politique. Disons, qu’ils ont pris le monde sciences-fictions comme il aurait pu prendre un univers médiéval ou de la renaissance et sans le côté SF.

Au vu du pitch, il est clair que la religion et la politique fait partie de la série. Mais dans l’ensemble sa me dérange un peu d’entendre Dieu, Dieux, Les Dieux ont dit…, grâce au Dieu… blablabla à tous les épisodes et constamment. Autant la prophétie (je n’en dit pas plus pour éviter de spoil) je trouve ça sympa mais insister continuellement sur Dieu(x), ca me gonfle pas mal. J’ai d’ailleurs failli lâcher la série à plusieurs reprises à cause de ça.

L’aspect politique passe bien, on voit les retournements de situation et comment des ennemies peuvent finalement s’entraider etc. On retrouve aussi l’aspect: présidence, pouvoir et rébellion à certain moment.

L’aspect SF est vraiment sympa. La recherche de la Terre, l’univers, des vaisseaux qui se tirent dessus, des robots humanoïdes, des planètes à découvrir etc. J’aime vraiment ça!

Mais outre l’aspect religieux, il y a deux autres trucs qui me gênent et qui font que j’ai du mal à apprécier réellement cette série.

D’un part, elle est plus ou moins prévisible. Quand je dis, plus ou moins, je veux dire qu’il y a des évènements, actions, situation, retournement de situation qui sont prévisibles. Je me suis souvent dites : lui il va faire ça, elle va agir exactement comme ça, cette évènement va avoir lieu etc. Bon évidement, il y aussi beaucoup de moment où j’ai été surprise. En plus de ça, je trouve que l’histoire est « coupée » dans les saisons et c’est déstabilisant (en tout cas pour moi). Exemple, pour la recherche de la terre, durant la saison 2, pendant plusieurs épisodes de suite ont n’a plus aucune nouvelle de certain personnage, de la map et de cette recherche de la Terre. Ceci étant entrecoupé par des attaques cylons ou alors des évènements mineurs. Évidement, si les gugusses se font attaquer en masse par des cylons, ils vont pas se focaliser sur la Terre, mais malgré tout, ça me déstabilise. Ca me perturbe certain épisode « flahsback » ou « centrer sur un évènement » et oubliant le reste et des personnages, pour en reparler quelques épisodes après. Bref, en gros, la façon dont c’est tourné et la succession des épisodes ne me plait pas.

D’autre part, il y a les personnages principaux. Je ne sais pourquoi, mais j’ai du mal à supporter la plus part d’entre eux. Que se soit dans leur rôle, leur comportement ou leur tête. C’est pas qu’ils jouent mal mais voila, j’accroche pas aux personnages contrairement à d’autre série. Il y a pas un(e) guss(e) qui m’interpelle, qui sort du lot et me donne envie de suivre son histoire au seins du Galactica.

Au final, je vais tout de même continuer à regarder la série, jusqu’au bout, car j’y suis presque. Mais pour être très honnête, je lutte pas mal pour tenir et surtout avec certains épisodes qui sont gonflants, sans parler du cameraman parkinsonien (nan mais sérieux, ça n’arrête pas de bouger/trembler sur des plans fixes et franchement c’est très chiant à regarder).

Helran

Mongrels (Mongrel veut dire bâtard, ce terme est utilisé pour les chiens issus de plusieurs races différentes), une série overmegafun et drole diffusée sur la BBC (série anglaise donc) et qu’il faut absolument voir, tellement que c’est énorme.

C’est l’histoire de 5 animaux urbains qui vivent au milieu des humains à Londres. Les animaux sont tous des marionnettes. Il y a Nelson, un renard métrosexuel qui a donc complétement perdu son instinct animal primaire et qui est amoureux de Destiny, une lévrière afghane. Elle s’est la caricature de la blonde bimbo égocentrique qui s’envoie en l’air tombe amoureuse à chaque coin de rue et qui est complétement stupide. Kali, c’est une pigeonne, très brute de décoffrage et qui aime casser les autres animaux. Marion c’est un chat dévoué à l’accent mi iranien, mi russe, mi indien mi tout est n’importe quoi en fait, et il est le meilleur pote à Nelson. Enfin Vince, le frère à Nelson, qui lui est loin d’être métrosexuel et a bel est bien conserver son instinct et ses réactions primaires et surtout il est d’une vulgarité assez poussé, bref tout le contraire de son frère. Tout ce beau monde animalier cohabite entre eux, avec d’autre animaux mais aussi avec les humains.

L’ensemble a est mourir de rire. Les blagues n’y vont pas de main morte et c’est clairement overborderline bien franchie, tout le monde s’en prend plein la tronche : les juifs, la seconde guerre mondial, les homos, les français, la pédophilie etc etc. L’ensemble est énorme ! Les références sont extrêmement nombreuses : Les clichés y passent (sur les lesbiennes, les français etc), les références à l’high-tech et l’informatique (Steve Jobs est à plusieurs reprises cité) ou encore aux films et séries. Seul hic, certaines références sont vraiment pointues car liées à des acteurs anglais par exemple et que je ne connais absolument pas, du coup je ne comprends pas la blague en question, mais rassurez vous ce n’est pas tout le temps le cas.

Les 4 premiers épisodes sont à se poiler et mon préféré étant justement le 4ème quand il y a le cousin français qui débarque! C’est à se pisser de rire dessus, les clichés y vont à la pelle et vraiment tout les clichés, c’est énorme, sans compter les Merdeuuuux, Merdeuuuux! Les 4 autres (il y a 8 épisodes de 30 min chacun en tout) je les trouve moins drôles, mais dans l’ensemble ça sonne bien, puis c’est un plaisir de voir ces 5 animaux et les deux rats, ils sont tellement adorables.

Le 9ème épisode, nommée uncovered, est un making of de Mongrels, on apprend les secrets du tournage, comment les marionnettistes et caméraman galères et surtout comment tous ils s’amusent et aime ce qu’ils font et ça se voit dans la série.

Dans cette série tout est overdrole, les parodies de chanson, les marionnettes, les caricatures de personnages, les blagues, les clins d’oeil, tout est énorme et à mourir de rire! Je vous conseille vraiment et énormément cette série et surtout vivement qu’il y ait une saison 2!

Helran

Série que j’ai vu il y a bien longtemps mais que je souhaitais vous faire découvrir tout de même : Black Books.

C’est sure que je vais être moins spontané et oublié pas mal de chose au sujet de cette série, mais je me souviens très bien l’avoir adoré et avoir bien rien ris aussi!

Black Books est un sitcom anglais en 3 saisons de 6 épisodes de 25 min.

La série tourne autour d’un libraire, Bernard Black, qui tient la librairie Black Books. Sauf qu’il n’aime pas les clients, n’aime pas que les clients entre dans sa boutique, n’aime pas que les clients lui parlent ou lui posent des questions/avis/conseil, en gros il a le sens de la clientèle aussi développé qu’une moule agonisante. Il boit du vin bas de gamme et fume comme un pompier. Aussi, il déteste et ne sais pas faire la paperasse et la comptabilité. En gros, tout ce qu’il aime c’est lire en compagnie de sa bouteille de vin bon marché, ses clopes et que les clients n’entre pas dans sa boutique.

Enfin, il a pour seule amie, Fran Katzenjammer qui travaille dans la boutique d’à coté et qui est complétement désespérée et aime tout autant boire que Bernard. Mais comme il faut absolument quelqu’un pour gérer les comptes de la librairie, Bernard Black va engager Manny à l’arrache. Manny, personnage atypique et très différent de Bernard.

La série tournant autour de ces trois gugusses est tordante. Entre Manny qui essaye de mettre un peu de vie à la libraire et attirer la clientèle alors que Bernard déteste les clients et les insultes, et Fran qui n’aide pas à relever le niveau des deux autres, ce trio de choc est éclatant. Manque de pot, je l’ai vu il y a belle lurette, donc je n’ai pas de détaille croustillant à vous mettre sous la dent, mais je vous conseille vivement la série.

Helran

Oz pour Oswald. Pénitencier de haute sécurité, level 4. Alors qu’on me l’avait conseillée, je ne savais même pas que cela se déroulé dans un univers carcéral, c’est dire à qu’elle point je me suis lancée dans cette série à l’aveuglette. Mais dès le début, j’ai ACCROCHE !

La série (comportant 6 saisons) se déroule dans une prison (mais ce n’est pas du tout un Prison Break-like) où l’on suit la vie et l’évolution des prisonniers et gardes ainsi que leur relations. C’est une sorte de série sociologique (bon ça reste une série TV, on est bien d’accord) sur la vie carcérale ou la violance et la drogue sont maitres..

On y voit les clans qui se forment, généralement en fonction de leur couleur de peau (les blacks), leur opinion (les nazis), leur passion (les motards), leur attirance sexuelle (les homos), le lieu d’origine (les italiens, les irlandais) ou leur religion (les musulmans) etc. Les leaders qui les diriges, tirent les ficelles de leur pantin pour tuer ou trafiquer. Les leaders qui tombent, assassinés, empoisonnés et finalement remplacer. On y voir aussi des alliances qui se forment, non pas par plaisir, mais pour anéantir l’ennemie en commun. Pendant que d’autre alliances se trahissent. Des morts, de la drogue, des gardent corrompues, d’autre impuissant face à la situation ou malgré tout optimiste.

Au final, on fini par s’attacher à certain des personnages, malgré ce qu’ils ont pu faire ou alors les détester profondément. On en voit certain changer ou plutôt évoluer en bon comme en mauvais.

L’ensemble comporte des scènes de violences et de nudité. Pas de tabou dans cette série et pourtant ce n’est pas tournée dans le but de faire de « faire vendre ou de l’audimat » mais pour illustrer et accompagner ces comportements humains, l’univers de ces gangs. En tout cas, c’est comme ça que je le vois.

Tout est bon dans cette série. Les histoires et narrations d’Augustus durant les épisodes, au scénario. Même les bruitages et sons présents à certain moment vous plongent encore plus dans cette univers bien particulier. Les acteurs en sont tous convainquant et carismatiques, on les aimes ou les détestes mais on ne reste jamais indifférent.

D’ailleurs, on ne ressort pas indemne de cette série, tant elle est oppressante, imposante, impressionnante et bien faite.

Enfin, je ne sais pas si l’univers carcéral du film est proche de la réalité, mais quoi qu’il en soit, s’il y a bien une série à voir absolument c’est Oz!

Helran