Dans le cadre du challenge ABC 2012, j’ai eu besoin d’un auteur qui commence par la lettre J et je suis tombée sur Principe de précaution de Matthieu Jung. Sujet d’ailleurs hautement intéressant.
Sauf que malheureusement cette lecture fut catastrophique, horrible et éprouvante pour moi, tellement que ce livre est insipide tant dans la forme que dans le fond. Au bout du premier chapitre, je n’en pouvais déjà plus. J’ai tenu jusqu’au 5 ème, puis j’ai fini par sauté des pages et lire en diagonale tellement que ce livre est imbuvable et ennuyeux.
C’est l’histoire de Pascal, un père de famille, 2 enfants dont un ado chieur, qui bosse comme trader pour une boite qui doit fusionner avec un autre groupe et donc entraîner un plan social, et il ne peut plus supporter son collègue obsédé sexuel, raciste, beauf, misogyne et sexiste à souhait.
Je me suis toujours dit qu’il était possible de rendre une histoire intéressante à partir d’élément basiques, tout est une question de narration et de créativité. Sauf que là, ni l’un, ni l’autre ne sauve le livre.
Concernant le fond, Pascal, le personnage principal est tellement ennuyeux et il a le charisme d’une toilette turque. Franchement suivre sa vie insipide et platonique à lire des faits d’hiver de crimes familiaux, écouter son collègue qu’on a envie d’écarteler et le voir essayer de discuter avec son ado en pleine période rebelle en devient plus qu’un supplice d’ennuie tellement que ce personnage et sa vie sont fade. Comme dit, si au moins le gars était charismatique un minimum ou solliciterait un intérêt émotionnel, mais non, pas du tout, je n’ai même pas réussi à avoir de la sympathie pour lui. Je me suis fait chier comme pas possible. Le seul personnage qui suscite une émotion et son collègue polonais susmentionné, dont on a envie de le torturer avec les moyens les plus originales. Bref, donc dans ce livre insipide, seul un personnage entraîne un réflexe émotif, de haine certes, mais ça reste une réaction, contrairement au personnage principal aussi ennuyeux qu’une porte de prison.
Concernant la forme et bien ce n’est pas mieux, bien au contraire. J’ai eu l’impression que l’auteur de ce livre avec comme seul et unique but d’écrire une succession de phrases contenant le plus de mot clé lié de près ou de loin au terme « principe de précaution ». C’est terriblement lourd et indigeste. Une vidange des chapitres et des phrases n’auraient pas été de refus tellement qui possède des passages lourds et inutiles sans parler des conversions (ou plutôt monologue de Lionel, le collègue polonais) sont pénibles à lire et pas seulement à cause de leur dire.
Enfin bref, je crois que c’est le livre qui m’a le plus ennuyait et que j’ai le plus détesté de tout ce que j’ai lu, c’est dire.
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