Lire c’est orgasmique : Clayton Cubitt propose à des femmes de lire avec un vibromasseur

Ça aurait pu être une étude scientifique (sisi, ça en a l’étoffe) alors que c’est juste une idée originale de Clayton Cubitt (CUL BITTE xD Oui bon désolé, elle a un nom à jeu de mot pervers et vu son idée, je ne pouvais m’empêcher).

Clayton Cubitt a proposé à des femmes de lire un roman tout en utilisant un vibromasseur en même temps. Ah oui c’est dur de se concentrer lorsque l’on est excitée, la preuve en vidéo :

Si toute fois vous voulez tentez l’expérience, vous savez où vous procurer vos sextoys ;)

Concert complet de 2012 du groupe Hollenthon sur Youtube

Il y a des groupes que je découvre par de pur hasard via des webradios et dont je deviens totalement « fan » dès la première. Ces groupes sont rares mais ils sont extrêmement bon et l’un d’eux est le groupe de death Hollenthon, je vous en avais déjà parler car ils utilisent de véritable référence symphonique qu’ils intègrent brillamment dans leurs chansons.

Voici le live complet à Viennes (en Autriche) du 4 décembre 2012 et de bonne qualité. C’est le groupe qui l’a mis à disposition sur youtube et je ne cesse de l’écouter. Bref, ouvrez grands vos oreilles et monter le son.

Voici la playlist :

- Tyrants and wraiths
- Woe to the defeated
- On the wings of a dove
- To fabled lands
- To kingdom come
- Homage
- Son of perdition
- Innocent sin
- Deathlydirges
- Once we were kings
- Fire upon the blade
- Ars moriendi
- Y draig goch
- Conspirator

Restaurant Day, carnaval culinaire créé par des finlandais (prochain le 17 février)

Restaurant Day, ça vous dit quelque chose ? Peut-être bientôt vu que ce concept Finlandais (d’Helsinki) commence à faire de plus en plus parler de lui.

Le restaurant day a été créé par un groupe de Finlandais en 2011 (pour une fois que ce n’est pas un sport chelou) à Helsinki. Le but ? Tout le monde peut créer son restaurant sur une journée. Que ce soit à la maison, une crêperie improvisée dans un van, de la cuisine moléculaire sous une tante, peu importe. Le but est de jouer les restaurateurs une journée (l’évènement à lieu quatre fois dans l’année).

Les Finlandais qui ont créé le concept, se sont rendu compte qu’il y a beaucoup de restriction lors de l’ouverture d’un restaurant mais que ces restrictions ne s’appliquent pas pour les « pop-up » restaurants tant qu’ils ouvrent uniquement une journée, pas plus.

Voici des citations des créateurs de ce concept (source) :

« “There was also a champagne tasting and a molecular kitchen on a hot-air balloon flight,” says Santala. “And there was one guy who opened up a frozen pizzeria that served up Dr Oetker pizzas from the local supermarket, heated up in an electric oven. It was a mockery restaurant concept. It was hugely popular.” » « “I’ve tasted so many good things,” says Santala. “Last August we had a four-course meal at a Finnish-Italian couple’s home. They had such amazing food. I don’t even know how to describe it.” »

Tout le monde peut faire son Restaurant Day, même des chefs gastronomes. Que ce soit un mini restaurant gourmet improvisé dans une ruelle ou un bar à tapas chez l’habitant par des néophytes. Le but est de célébrer la gastronomie, la nourriture et les restaurants.

Restaurant Day s’est un carnaval culinaire sur une journée comme le dit si bien ces créateurs.

Le prochain restaurant day aura lieu ce 17 février 2013. Pour savoir s’il en existera près de chez vous (En France) rendez-vous sur ce site.

Bragelonne : opération300k avec 300 ebooks à 0.99e du 18 au 20 janvier 2013

Les éditions Bragelonne lance leurs dernières opérations ebooks à 0,99 €. Nom de code : opération300k. Du 18 janvier au 20 janvier 2013, il y a 300 ebooks (repartie en 100 ebooks par jour) à 0.99 euros au lieu de leur prix de vente habituelle (qui va de 3 à 10 euros environ). En plus de cette offre, il y a Conan le cimerrian offert durant ces trois jours !

La liste des ebooks est trouvable sur plusieurs site de vente d’ebook, ici un exemple avec epagine :

100 ebooks du 18 janvier 2013

100 ebooks du 19 janvier 2013

100 ebooks du 20 janvier 2013

Bragelonne est spécialiser dans l’imaginaire avec beaucoup de fantaisie et bit lit, de la SF et de l’horreur aussi. Bon, il s’avère que je ne suis pas très fantaisie et j’avais déjà pris des livres des opération précédente et qui se retrouve ici. Du coup, je ne pense pas acheter beaucoup de livre, voici une liste, de ce que je vais prendre :

  • Les Premiers nés - Arthur C. Clarke
  • Tempête solaire - Arthur C. Clarke
  • Poney-Dragon - Michel Jeury (juste à cause du titre du livre)
  • Babel 17 - Samuel R. Delany
  • Démences - Graham Masterton
  • Arrêt de mort - Eric Nylund
  • Le Trait d’union des mondes - Jérôme Camut
  • Dragon déchu - Peter F. Hamilton
  • Les Guerriers de la Nuit -Graham Masterton
  • Les Rivages de la nuit - Graham Masterton
  • Sur des mers plus ignorées - Tim Powers
  • Offensif - David Gunn
  • Mais si les papillons trichent - Pierre Pelot
  • La Vengeance du Manitou - Graham Masterton
  • L’Ombre du Manitou - Graham Masterton

Tram 5 à Helsinki

Helsinki est la capitale du design 2012, du coup pour fêter ça, un tram spécial, le tram 5, circule toutes les heures. Il y a des vidéos, des bruits bizarres et les lumières du plafond change de couleur. Sans compter l’extérieur qui est couleur argenté. En fait on se croirait dans un film SF des années 80.

Et hop la vidéo que j’ai prise avec mon phone:

[Livre] Anthéa Minkowski contre Julien Ambord d’Anouchka Palmerini

Dernière chronique littéraire sur ce blog, les autres iront sur le blog Caput-Mortuum. Pour cette fin d’année, j’ai pu participer au partenariat Livraddict avec l’auteur Anouchka Palmerini et lire son livre Anthéa Minkowski contre Julien Ambord.

Anthéa Minkowski est espionne, elle bosse avec son pote (Mickey, alias Meg Ryan, un hacker) pour une boite de sécurité informatique et son job est d’infiltrer et espionner le réseau d’une banque pour prouver que leur système de sécurité n’est pas inviolable et celui de sa boîte est meilleur. Elle se retrouve donc comme « stagiaire » dans la banque et partage le bureau avec Julien Ambord, sexy, sublime, elle en craque. Pendant que Meg Ryan découvre des détournements de fond, Anthéa est prise pour cible par un tueur…. Mais qui ? Qui est le tueur ? Qui détourne les fonds ?

Alors, je viens de vous présenter ça comme un roman d’espionnage, ça l’est, sauf que c’est plus de la chick-lit espionnage en fait (chose que je ne savais pas et moi et la chick-lit ça fait zéro, enfin je pensais que c’était surtout basé sur de l’espionnage avec de l’humour à la chick-lit, mais en fait non, c’est chick-lit sur fond d’espionnage).

Donc au niveau histoire, c’est plus de l’espionnage basique dont j’ai d’ailleurs deviné très vite qui était dans le coup, mais aussi j’ai deviné le type de rôle que joue une autre personne dans l’histoire (pas exactement c’est vrai, mais du moins son côté).

Ceci dit, le début du livre commence vraiment bien, c’est bien chouette. De même pour la fin, malgré le fait que ce soit prévisible à des kilomètres. Disons, qu’ils se passent des trucs, de l’actions, des moments drôles, de la répartie et des répliques funs. Sauf que malheureusement, j’ai trouvé que tout le milieu du livre est planplan. En gros, ça commence bien puis ça s’essouffle pour revenir sur une fin pleine de péripéties. Surtout que toute cette moitié est très « chick-lit » à mon goût (je n’aime pas la chick-lit donc bon…. Mais j’y reviens un peu après), alors c’est vrai, au début et fin, ça l’est tout autant, mais au moins il se passe des trucs intéressants, autre que « Oh il est trop beau », « oh il sent trop bon, ça m’excite » , « oh j’aimerais trop lui caresser son corps de rêve, ça me fait mouiller ma culotte » (je n’exagère pas tant que ça).

Voilà, donc une histoire banale et très prévisible avec un début et une fin sympa mais dont le milieu s’essouffle pas mal, en tout cas à mon avis.

Par contre la plus part des personnages sont charismatiques et leurs relations sont intéressantes, ça donne lieu à des répliques bien fun des fois. Donc pour moi, un personnage charismatique ne laisse pas indifférent, pour faire simple, on l’aime ou on le déteste. Pour faire un petit tour de table rapide (mais je n’entre pas dans les détails, je préfère vous laisser les découvrir) : Prunille (meilleure amie d’Anthéa) je ne peux pas la piffer, elle m’énerve. Tout comme Cédric, trop gentil, trop con avec sa tirade de fin bien énervante et fausse d’ailleurs (les femmes aiment l’argent…). J’ai adoré le personnage de Mickey, il est bien fun et mon personnage préféré c’est Jézabel (et non, je ne suis pas gothique), courte apparition à deux reprises mais bizarrement, elle m’éclate, j’aurais aimé la voir plus. Enfin, et bizarrement, je trouve que les deux personnages principaux sont les moins intéressants, Anthéa et Julien. Disons, qu’ils ne me font aucun effet, en fait je les trouve même ennuyant, ce n’est pas le genre de personne qui me donne envie d’aller discuter avec. D’ailleurs, quand on pense à l’histoire d’espionnage et de détournement de fond, ce n’est pas eux qui font le boulot, c’est Mickey surtout, je veux dire, que Julien et Anthéa sont surtout là aux mauvais/bons moments et finalement, on ne sait pas ce qu’ils font, ni en quoi ils font avancer l’affaire. En fait, c’est les situations dans lesquels ils se retrouvent par mégarde qui aide, pas leur expertise, d’ailleurs cela m’a tout même assez ennuyée finalement. Car le coup du « Cédric ou Julien ? »… merci mais à part ça, l’enquête à avancer grâce aux trouvailles de Mickey principalement.

Tout ça pour dire, qu’un peu de chick-lit ça ne me dérange pas si l’enquête et l’intrigue sont intéressantes, ça peut même être fun. Mais lorsque c’est quasi que du chick-lit ça m’ennuie profondément.

Au niveau de la forme, il y a 42 chapitres + épilogue (et accessoirement un deuxième tome est prévu). En fait, le choix de l’auteur s’est porté sur des successions de paragraphes qui alternent les personnages dans un même chapitre. En gros, on switch de personnage plusieurs fois dans un même chapitre. C’est d’ailleurs plutôt bien fait. Disons que c’est sympa de savoir qui fait quoi durant une même période de temps.

Par contre, là où sa pêche énormément, c’est le style. Aïe. Deux choses qui m’ont vraiment marquée et qui fait que j’ai eu du mal avec ce livre :

La sur répétition de verbe ou expression. Pour l’expression, on a le droit à une sur répétition de « Et joignant le geste à la parole ». Pour le verbe, c’est « Maugréer », alors celui-là, on le trouve tellement de fois que ça alourdie le texte et ça devient vraiment lassant. D’ailleurs voici un dictionnaire des synonymes en ligne et gratuit qui est excellent. Bon ça encore, ce n’est pas vraiment si gênant que ça non plus. C’est de la sur-répétition d’un verbe et une expression (le « maugréer » m’a tellement achevée que le reste ne m’a pas spécialement choqué).

Le gros problème provient de ce que je vais appeler « l’incohérence de narration » (ça a surement un autre nom d’ailleurs) et franchement, quand on s’en rend compte, ça ne pardonne pas. En gros, j’avais cru repérer des erreurs de narration à plusieurs reprises dans le livre mais je me suis dit que c’est moi qui avait mal lu, jusqu’au moment où j’en trouve une horriblement grosse. La voici. Pour information, cette scène se passe dans une pièce où seul Sara et Julien y discute seul à seul. Anthéa est à des kilomètres de là et elle n’est même pas au courant qu’ils avaient rendez-vous ce soir-là, ni où du coup. Ce qui me choque est en gras et entre parenthèse sont mes annotations pour vous expliquer qui dit quoi à qui.

(Sara dit à Julien) « – Pour la même raison qu’il a vandalisé ta voiture, probablement. Cette banque est remplie de gens suspects. La seule qui est au-dessus de tout soupçon, c’est cette abrutie de stagiaire qui te colle aux basques. Elle est bien trop cruche pour détourner de l’argent dans une banque ! » (Abrutie de stagiaire fait référence à Anthéa Minkowski, l’héroïne principal du livre donc)

Julien sourit. Il pensa à moi et sentit soudain ses pensées voguer vers des terres lointaines où il faisait toujours beau. Il ne répondit pas.

Puis, il demanda : (Julien qui demande à Sara)

« Ainsi, tu crois que c’est (XXX, pour ne pas vous « spoile ») qui a causé ces dégâts à ma voiture ? »

Alors, il faut savoir que j’ai lu et relu ce passage pour savoir à qui faisait référence le « il pense à moi », car dès le début, j’avais bien compris que le moi = Anthéa Minkowski. Sauf que c’est du gros WTF là. Nan mais sérieusement, comment peut-on écrire « Il pense à moi », narration d’une personne qui est à des plombes du lieu de la conversation et qui donc n’y participe même pas. Un don de télékinésie ?! Oo Si encore c’était « Il pense à Anthéa », ça ira parfaitement, mais IL PENSE A MOI ? Oo Gné ? Mais d’où tu sais qu’il pense à toi ? Et le pire c’est qu’il me semble avoir vu ce même genre d’erreur avant, sauf que je n’avais vraiment pas envie de me retaper le livre pour confirmer ça et annoter les passages.

Alors, ça peut paraître con, mais le combo : sur-utilisation du verbe maugréer + histoire d’espionnage basique dont on devenir largement la fin dès quasiment le début + passage creux au milieu du livre + erreur de narration + style d’écriture ultra basique, pas spécialement agréable, ni vraiment désagréable en fait (+ chick-lit, ohlalala il est sex, je mouille ma culotte d’une fontaine de jouvence… ok, là c’est une histoire de goût, donc je ne peux rien dire) = ça ne passe pas. J’ai failli abandonner le livre à plusieurs reprises, ou du moins aller directement au dernier chapitre, histoire de confirmer mon hypothèse qui était complète en milieu de livre. Et ce même si certains personnages sont charismatiques et qu’il y a des passages drôles, en plus de certains moments d’action intéressants.

Enfin, juste pour signaler des coquilles techniques, rien de méchant, juste des erreurs d’oubli à la noix : Tout au début du premier paragraphe, il manque une ouverture ou fermeture de parenthèse et au début du 2ème chapitre, dans la succession des évènements avec horaire, le 7h25 arrive avant le 7h20.

En conclusion, je pense que ce livre s’adresse vraiment à un public fan de chick-lit, pas trop exigeante en matière d’investigation/intrigue et ni concernant le style et les incohérences.

Interview de Benoît Sokal (créateur de Syberia) durant le festival de la BD à Helsinki en 2012

Septembre dernier a eu lieu le Helsingin Sarjakuvafestivaalit, qui veut dire, le festival de la bande dessinée/comics d’Helsinki. Et cette année, la Belgique était à l’honneur. Je n’y suis pas allée malheureusement, j’aurais du, en plus c’était gratuit et surtout il y avait une interview de Benoît Sokal.

Alors, si comme moi, au départ, le nom de Benoît Sokal ne vous dis rien, ce qu’il a fait, va sûrement vous faire dire « Ah oui c’est lui ?! ». Il a fait de la BD (cf plus bas) dont je n’en connais aucune. Par contre, il est aussi créateur de jeux vidéo avec la saga Syberia ! (Et oui c’est lui, je ne m’en étais même pas rendu compte! Vache et en plus c’est bon Syberia), il a aussi fait L’amerzone avant de faire le premier Syberia. Il a créé Paradise et L’île noyée que je ne connais pas, qui sont aussi des point’n'click et dont je vais m’empresser d’aller voir ! D’ailleurs en parlant de Syberia, bonne nouvelle, Syberia III semble être prévu pour 2013!

L’équipe du Helsingin Sarjakuvafestivaalit a eu la très bonne idée de mettre à disposition la vidéo (en 3 parties sur youtubes) de son interview. Les questions sont dites en finnois, mais Benoit Sokal répond en français (qui est traduit en finnois par après). Dans la 3ème partie, il explique comment il en est venu aux jeux vidéo.

Voici la liste des BD qu’il a fait (d’après wikipédia):
Depuis 1978 : Les enquêtes de l’inspecteur Canardo, vingt albums parus dont dix en collaboration avec Pascal Régnaud.
1988 : Sanguine (en collaboration avec Alain Populaire).
1990 : Silence, on tue ! (en collaboration avec François Rivière).
1995 : Le Vieil homme qui n’écrivait plus.
2005-2007 : Paradise, la bande dessinée sortie simultanément au jeu vidéo. Sokal est scénariste, Bingono dessinateur et Jean-François Bruckner s’occupe de la mise en couleur.
2010 : Kraa : La vallée perdue.
2012 : Kraa 2 : L’ombre de l’aigle.

[Livre] @ssassins.net de Christian Grenier

Si je me suis lancée dans @ssassins.net de Christian Grenier, c’est surtout pour le challenge Détective en herbe. En fait c’est un polar cyber punk.

J’ai, sans le savoir, débarqué en plein milieu de la saga des Enquêtes de Logicielle. @ssassins.net étant le tome 4. Du coup, je n’ai quasiment pas d’info sur Logicielle, Max et son patron, rien n’est expliqué (je suppose que c’est fait durant le tome 1), on apprend rien sur eux et il n’y a aucune informations sur eux qui aideraient le lecteur tombé au milieu de la saga. Du, d’un point de vu des protagonistes, j’ai trouvé ça extrêmement fade. Impossible de s’identifier aux personnages, on ne connaît rien d’eux, ils sont plats, sans trop de charisme etc. Mais c’est peut-être du au faite que j’ai surement loupé les présentations dans les premiers tomes.

Sinon, c’est l’histoire de Logicielle (du vrai nom Laure-Gisèle), une experte informatique, qui accepte une mission, un peu étrange. Elle doit aller dans le troisième monde (univers virtuel créé pour ressembler le plus possible à l’époque de celui de Cyrano de Bergerac) pour y découvrir l’assassin de Cyrano. Sauf que ce monde virtuel va se retrouver en libre accès sur la toile, mais aussi se faire pirater par des membres de la Saint-Office.

Hormis, le fait que je n’ai eu aucun feeling pour les personnages, j’ai tout de même adoré l’enquête. Progresser dans le logiciel, revenir dans le réel et comprendre ce qui s’est passé et surtout qui est à l’origine de ce dérapage, de sa mise en ligne sur le net et qui sont les Saint-Officiants et leur rôle.

Au fur et à mesure, l’histoire se complique, Logicielle partait juste pour tester ce monde virtuel et en profiter pour découvrir l’assassin de Cyrano, sauf qu’en fait, ça implique un conflit politico-religieux bien plus énorme et bien réel.

Peu à peu, vers la fin, les pièces du puzzle se mettent en place. J’ai réussi à devenir des trucs, comme l’assassins de Cyrano et pourquoi, mais pas qui l’a commandité, ni comment les personnes si y sont prises. La fin et les révélations de l’enquête sont vraiment bien trouvées. Je me suis même dit « ah mais oui, logique » ou encore « ah oui c’est vrai ça, il s’est passé ça, mais pas ça » etc. Bref, une enquête logique et intéressante. J’ai aussi aimer lire, que des extrémistes religieux utilisent le moyen qu’ils renient/refusent/excrètent/les mèneront en enfer, pour répandre leur connerie et contrôler la masse, c’est finalement paradoxale.

Bref, une bonne enquête et bien écrite, mais je conseillerais tout de même de commencer par le premier tome (qu’il faudra que je lise), sans quoi les personnages vont vous paraître d’une fadeur extrême. En tout cas, je vais découvrir ce que l’auteur à fait d’autre !